Depuis 1917, avant même la création des Nations unies, l’humanité célèbre, le 8 mars de chaque année, ce qui est devenu la Journée internationale des droits des femmes. Cette année accueille la 108ème édition de cette journée, avec pour thème, au plan mondial: «Pour toutes les femmes et les filles: droits, égalité et autonomisation». Au niveau national, la journée internationale des droits des femmes est célébrée sous le thème: «Femmes congolaises, face aux enjeux d’autonomisation». Ainsi à Djambala, sous le patronage de la première dame, Mme Antoinette Sassou-Nguesso, les femmes vont battre le macadam pour leurs droits, leur autonomisation et l’égalité des genres.

Nous sommes dans une année décisive dans la quête de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le monde, car elle marque le 30ème anniversaire de la «Déclaration et du Programme d’action de Beijing», adoptés par 189 Etats lors de la 4ème conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue en 1995 à Beijing, en Chine. Ces deux documents demeurent le cadre le plus progressiste et le plus largement approuvé au niveau international en faveur des droits des femmes et des filles.

La célébration nationale du 8 mars est devenue un repère dans le combat des droits de la femme

Le programme d’action sert toujours à orienter les politiques, les programmes et les investissements qui ont un impact dans des domaines critiques de la vie tels que l’éducation, la santé, la paix, la participation politique, l’autonomisation économique, les médias et surtout l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles. Il est urgent de régler ces questions et d’aborder en priorité celles relatives à la justice climatique et au rôle incontournable des technologies numériques, car cinq ans à peine nous séparent de l’échéance des O.d.d (Objectifs de développement durable.
Lancé sous la bannière de la campagne mondiale de l’Onu femmes relative à ce 30ème anniversaire, le thème de cette année est un cri de ralliement incitant à prendre des mesures dans trois domaines clés: faire avancer les droits des femmes et des filles; promouvoir l’égalité des sexes et favoriser l’autonomisation. Le thème de cette année appelle à des actions qui peuvent libérer les chances, le pouvoir et l’égalité des droits pour toutes les femmes et augurer d’un avenir aux couleurs féministes où personne ne sera laissée de côté. L’autonomisation des jeunes femmes est au cœur de cette vision qui consiste à leur donner les moyens d’être les catalyseurs d’un changement durable.
Au niveau national, le conseil des ministres du 26 février dernier, sous l’autorité du Président de la République, Denis Sassou Nguesso, a adopté un projet de décret fixant les modalités d’organisation de la journée internationale de la femme au Congo. Ce décret comble un vide juridique pour la célébration de cette journée au Congo, journée dont l’importance et l’impact ne sont plus à démontrer, à entendre la ministre Ebouka-Babackas, qui en a fait le compte-rendu. Cette année, les femmes se donnent rendez-vous à Djambala, chef-lieu du Département des Plateaux, sous le patronage de l’épouse du Chef de l’Etat, Mme Antoinette Sassou Nguesso, en présence des membres du gouvernement dont le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et évidemment la ministre en charge des femmes, Mme Ingani Voumbo Yalo.

Germaine NGALA

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