La 11ème édition du Fespam (Festival panafricain de musique) s’est achevée, samedi 22 juillet 2023, par un spectacle en apothéose au Stade Alphonse Massamba-Débat, à Brazzaville, sous le patronage du Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, accompagné de quelques membres du gouvernement dont la ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Mme Lydie Pongault, en présence de ses homologues du Mali, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, de la Namibie, Mme Anna Nghipondoka, du commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye, de l’ancienne ministre française de la transition écologique, Ségolène Royal, et d’autres personnalités.

Une vue de la cérémonie de clôture.
Une vue de la cérémonie de clôture.

Après une semaine de concerts live, d’échanges, d’expositions et de ventes sur la musique du Congo, d’Afrique et de la diaspora, dans quatre sites à Brazzaville (Stade Alphonse Massamba-Debat, Kintélé, Mayanga, Palais des congrès), sous le thème, «La rumba congolaise: envol de la base identitaire vers les vestiges du patrimoine de l’humanité», la 11ème édition du Fespam, qui était l’édition de reprise de ce festival, après sept ans d’hibernation, a pris fin, dans la joie des festivaliers venus du Congo, d’Afrique et d’ailleurs. La cérémonie de clôture organisée au Stade Alphonse Massamba-Débat, a couronné le succès de cette édition qui a laissé entrevoir un grand espoir sur l’organisation de la prochaine édition. Elle était agrémentée par l’Orchestre Patrouille des stars de Kevin Mbouandé, des artistes Makhalba Malechek, Nestela Forest, Tidiane Mario, Sidiki Diabaté du Mali, etc.

Le Premier ministre Collinet Makosso clôturant le Fespam.
Le Premier ministre Collinet Makosso clôturant le Fespam.

Le prestigieux événement musical panafricain a présenté, cette année, plus de 200 concerts et des activités culturelles et artistiques qui ont drainé du monde. Ouvert par le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, accompagné de son épouse, Mme Antoinette, dans la soirée du samedi 15 juillet, au Stade Alphonse Massamba-Débat, il a pris fin samedi 22 juillet, toujours en soirée, dans la même enceinte, avec le Premier ministre. Histoire de démontrer que les plus hautes autorités publiques congolaises se sont mobilisées, pour que cette édition connaisse un grand succès.
Le Festival panafricain de musique, qui ne s’était plus tenu depuis sept années, à cause de la crise économique et de la pandémie de covid-19, a attiré, cette année, des dizaines de milliers de mélomanes. Un engouement qui reflète l’enthousiasme du public de renouer à nouveau avec les festivités du Fespam, un moment de magie musicale sur scène, de spontanéité et de partage. La ministre Lydie Pongault et ses équipes du cabinet, des directions sous tutelle et du commissariat général ont démontré qu’on peut compter sur le Congo, pour perpétuer ce festival créé en 1995 par l’Union africaine (à l’époque Organisation de l’unité africaine, O.u.a), afin de favoriser le brassage de la jeunesse africaine à travers la musique et faire la promotion de celle-ci, dans le but de renforcer les relations entre peuples africains.

Une vue de l’assistance lors de la cérémonie de cloture.
Une vue de l’assistance lors de la cérémonie de cloture.

Cette édition a permis de dynamiser le marché de la musique africaine (Musaf), en organisant des ateliers thématiques, des expositions d’instruments de musique, pour mettre en liaison les producteurs de musique et les jeunes talents artistiques, à côté des anciens en quête d’opportunités ainsi que pour proposer aux mélomanes un large éventail de produits africains. Des stands étaient érigés à cet effet au Palais des congrès où le public a eu le loisir de découvrir la diversité instrumentale africaine.
Le Fespam 2023, appelé «édition de relance», a été une réussite bien que l’œuvre humaine n’étant parfaite. Le commissariat général du Fespam ne manquera sans doute pas de prendre en compte les critiques formulées ici ou là, afin de parfaire la prochaine édition, en juillet 2025, qui s’annonce déjà, implicitement, avec pleines de promesses.

Roland KOULOUNGOU

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici