Lancée par le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, le samedi 15 juillet 2023, au Stade Alphonse Massamba-Débat, à Brazzaville, la 11ème édition du Fespam (Festival panafricain de musique) qui a connu la participation des délégations de plus d’une quinzaine de pays, a baissé ses rideaux le samedi 22 juillet, sous le patronage du Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso. A en croire Hugues Gervais Ondaye, commissaire général du Fespam, reçu au journal dominical de Radio-Congo, dimanche 23 juillet dernier, présenté par Mesmin Obambé, cette 11ème édition dite de la relance est une réussite.
Pendant une semaine, les amoureux de la musique africaine et notamment les Brazzavillois ont vibré aux sons et aux rythmes du Fespam, un festival panafricain qui a refait surface dans la capitale congolaise, après sept années d’hibernation. A l’heure du bilan, le commissaire général du Fespam, le très stylé et souriant Hugues Gervais Ondaye, a affirmé que l’évènement, qui a connu la participation des délégations de dix-sept pays, est une réussite. Car, les objectifs assignés ont été atteints.
«Je crois que du point de vue de l’objectif principal de cette édition qui était la relance, sur ce registre, on peut dire: mission accomplie. Puisque nous avons tenu le pari, le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a décidé; le Premier ministre a suivi; la ministre Lydie Pongault était à l’œuvre et le commissariat général, à l’opérationnel. Aujourd’hui, tout le monde est content que le Fespam soit revenu. Et donc, cet objectif a été atteint.
Le deuxième objectif consistait à montrer la vraie face du Fespam, en mettant en exergue toutes les composantes. Il y a la composante artistique, avec les prestations, c’est celle-là qui est, à la limite, une dominante stratégique. Mais, il y a aussi la composante scientifique, avec les réflexions d’un très haut niveau. C’est d’ailleurs ça la mémoire du Fespam. Parce qu’on danse, oui, mais il faut aussi documenter. Parce que c’est elle qui amène la réflexion un peu plus haut et même au-delà des frontières. Et ça intègre des librairies et des bibliothèques.
Nous avons également la composante, Marché de la musique africaine, qui est l’expression de l’offre et la demande musicale. Ça veut dire que c’est tout l’éco-système musical qui est convoqué au sein de ce marché. Le Musaf a, aujourd’hui, une identité. Là-dedans, il y a beaucoup de professionnels de 37 nationalités. Ils ne sont pas seulement venus exposer, mais détecter également les artistes et les programmer.
Il y a aussi l’aspect patrimonial. Parce que nous avons aussi la mission de conserver les instruments de musique traditionnelle africaine, à travers le Musée panafricain de musique (Mupam). Il s’agit d’une grande exposition qui a été enrichie avec la donation d’au moins huit pays qui n’étaient pas encore présents. Nous avons eu, au total donc, trente pays qui se retrouvent représentés dans le Musaf», s’est réjoui Gervais Hugues Ondaye. Adieu la 11ème édition du Fespam! Rendez-vous en juillet 2025, pour la 12ème édition.
Hervé EKIRONO