De l’eau gratuite et proche des ménages. C’est, là, toute la vocation du forage d’eau construit aux abords de l’Ecole primaire publique Charles Mynyngou du quartier 112, O.c.h, dans la troisième circonscription de l’arrondissement n°1 Eméry-Patrice Lumumba de Pointe-Noire. Il a été livré et rendu opérationnel le 25 mars 2023, lors d’une cérémonie présidée par le député Maurice Mavoungou du Mar (Mouvement action et renouveau), membre de la Majorité présidentielle, en présence de son suppléant, Victor Béli, et des chefs des quatre quartiers 110, 111, 112 et 115) desservis. L’événement s’inscrivait dans le cadre de la journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars dernier.
En faisant construire des forages dans sa circonscription, le député de Lumumba 3 entend contribuer à la résolution de l’épineux problème du difficile accès à l’eau potable, à l’effet de soulager les peines de ses mandants. Mais la gestion de ces ouvrages reste un défi majeur à relever. D’une profondeur de plus de 90 mètres, le forage construit près de l’Ecole primaire Charles Mynyngou a un débit de plus de 4.000 litres par heure, pour un volume de cuve de 3.000 litres. Selon Victor Béli, ce forage, comme celui déjà opérationnel depuis juillet 2022 au lieudit Moussolo Moutou, au bord du boulevard Charles De Gaulle, à près de deux kilomètres de là, est la «matérialisation d’une promesse faite pendant la campagne électorale».
«Au niveau du quartier 112 par exemple, il est difficile d’avoir accès à l’eau potable. Les robinets sont restés à sec, car l’eau n’y coule pas», a témoigné Jean Louyindoula, secrétaire général du quartier 112. Pourtant, Maurice Mavoungou tient à changer la donne dans sa circonscription. Question de se mettre en phase avec le thème de la journée mondiale de l’eau de cette année: «Accélérer le changement».
Ces deux forages ainsi que d’autres que le député entend construire se veulent donc une contribution à la résolution du problème de l’accès à l’eau potable par les populations. «En dotant la circonscription de ces forages, notre député, l’honorable Maurice Mavoungou, voudrait apporter sa pierre à l’édifice dans la résolution de l’épineux problème du difficile accès à une eau en quantité suffisante et en qualité optimale», a expliqué le suppléant Victor Béli.
Mais le changement, c’est aussi la rupture dans la gestion des ressources en eau. «Regardez le Projet eau pour tous. Le Président de la République a voulu régler définitivement le problème d’accès à l’eau dans les zones rurales. Malheureusement, par notre incivisme, la plupart de ces 4.000 forages érigés dans nos villages ne sont plus fonctionnels», a déploré Maurice Mavoungou.
«C’est pourquoi nous devons, donc, tirer les leçons du Projet eau pour tous. Voilà pourquoi ceux qui seront chargés de gérer ces ouvrages devront accomplir leur tâche en toute responsabilité. Je m’adresse notamment aux chefs de quartiers. C’est là où on verra votre capacité à prendre en main un ouvrage public», a recommandé le président de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale. «À nous de prendre la responsabilité de la gestion de ces forages. Nous suivrons les directives des chefs des quartiers», s’est engagée Francine Toumba, une habitante du quartier 112.
John NDINGA-NGOMA