Les lampions de la 40ème édition du championnat d’Afrique des vainqueurs de coupe se sont éteints le samedi 27 avril 2024, à Oran, en Algérie, avec le sacre de Primeiro d’Agosto chez les dames et de Zamelek d’Egypte chez les hommes. Le handball congolais, représenté par trois équipes, a tenté de pointer son bout de nez, dans le dernier carré, chez les dames. Ainsi, l’As Otôho est arrivée en demi-finale, mais les Congolaises se sont écroulées devant les Angolaises de Primeiro d’Agosto qui les ont battues par 31 à 11.
Le handball féminin n’a pas encore retrouvé son haut niveau au Congo, comme c’était le cas dans les années 80. En demi-finale des dames, les Congolaises de l’As Otôho n’ont même pas fait douter leurs adversaires angolaises. Elles ont été menées d’un bout à l’autre du match.
C’est le handball féminin angolais qui s’est imposé, avec une finale cent pour cent angolaise, entre Primeiro Agosto et Petro Athletico. A l’issue du temps règlementaire, le score était de 19 buts partout. C’était une finale à suspense qui s’est terminée par un score étriqué de 23-22. Primeiro Agosto a remporté sa cinquième Coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe, après les années 2015, 2016, 2017 et 2019. Le club angolais était finaliste l’année dernière.
Appelée à jouer la petite finale pour la troisième place, les filles de l’As Otôho n’ont pas non plus été la hauteur. Elles ont été balayées par les Egyptiennes d’Al Alhy (23-20).
Chez les hommes, c’est l’Espérance de Tunis qui a remporté la timbale, face aux Egyptiens du Zamalek (30-25). A la mi-temps, les Tunisiens menaient déjà par 16 à 11. Le club tunisien a remporté sa quatrième Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe, après les années 2003, 2014 et 2015.
S’agissant du représentant congolais, B.m.c, il n’a pas pu mieux faire. Les Congolais sont sortis 9ème sur 14 équipes au classement général, chez les hommes.
Pour revenir chez les dames, la D.g.s.p n’a pas pu faire mieux que l’année dernière où elle était arrivée troisième au classement général. Cette année, elle se contente de la 5ème place. Un recul qui prouve que le handball congolais doit donc se relancer et relever son niveau. Certes, il a du potentiel. Mais, on ne le dira jamais assez, sans moyens conséquents, difficile de développer le sport et d’obtenir des résultats satisfaisants. La crise de confiance entre responsables, à cause de la mauvaise gestion financière, affecte beaucoup l’organisation du sport dans le pays.
Luze Ernest BAKALA