A l’occasion de la journée nationale de la réconciliation, le 10 juin 2024, le président de l’A.d.u (Association désir d’unité), le sénateur Jean de Dieu Kourissa, a publié une déclaration à Brazzaville, dans laquelle il invite ses compatriotes à incarner une convergence utile pour la Nation qui est un patrimoine commun. Il rappelle les valeurs cardinales qui fondent la vie en société: l’amour; l’unité; la Nation; la patrie et le vivre-ensemble.

L’A.d.u estime qu’il est bon de revivre les élans de solidarité et d’acceptation de l’autre, en vue d’un développement intégral de la société congolaise que nous appelons de tous vœux. Il est à observer que ces derniers temps, le message central du vivre ensemble est relancé pour viser l’horizon de notre temps et la réflexion républicaine sur la marche de la Nation. C’est pour dire que cette question du vivre ensemble reste d’actualité, pour le bien des générations actuelles et futures.
L’A.d.u estime que «le vivre ensemble ne semble pas aller de soi pour tous, alors que le vivre ensemble dans un pays et pour une Nation qui se respecte est une exigence d’éthique communautaire, allant de l’identité nationale à l’unité nationale». C’est un sujet qui devrait préoccuper tous les Congolais, en raison de son ampleur et de son nouveau paradigme d’unité, sur fond d’un désir et surtout d’un solidarisme qui permet de résister au séparatisme, pour «fonder et réaliser l’économie solidaire qui semble faire défaut dans certains pays africains».
Le 10 juin est une date mémorable et mémorielle en République du Congo, parce qu’elle réévalue la réconciliation nationale, même s’il existe quelques pesanteurs suscitant des questions: comment lutter contre toute forme d’exclusion? Comment faire reculer l’indifférence à autrui? Quelles sont les réponses congolaises en la matière, aujourd’hui? Ne devrait-on pas penser à une sorte de démarche pédagogique du bien vivre-ensemble?
C’est à ces interrogations et à bien d’autres, teintées de pensées constructives pour notre Nation, que devrait répondre chaque Congolais, à partir d’angles de vue multiples comme l’éducation, la citoyenneté, la justice sociale et distributive, la paix mondiale, l’unité nationale, le patriotisme et les actions où autrui est au centre. Dans son texte, «De l’identité à l’altérité, construction d’un nouveau paradigme du vivre-ensemble», le philosophe Patrice Mbawa Dekuzu ya Behan souligne que «la question du vivre-ensemble touche également l’actualité écologique, dans la mesure où la vie en société dépend également de la prise au sérieux de l’exigence de la protection de notre planète».
De son côté, le Président Denis Sassou Nguesso, qui en a fait son cheval de bataille dans ses publications, affirme que «cette version de la vie communautaire apparaît plus que nécessaire et même urgent». Il s’agit, là, «des idées fondées sur l’écologie, qui iraient dans le sens de la préservation ou du bon usage de l’environnement. Car de nos jours, l’unité nationale n’exclut pas l’action collective».
Le désir d’unité nationale devrait être élargi, aujourd’hui, à la citoyenneté écologique, puisque, selon Charles Yves Zarka, «la citoyenneté écologique ajoute à la considération des relations entre citoyens et à celle des institutions (administratives, sociales, politiques et juridiques), un aspect nouveau: le citoyen y est considéré comme un être vivant dont le lien à la vertu civique doit avoir une dimension écologique. Le 10 juin de chaque année signifie, pour chaque citoyen congolais, non pas seulement un appel à la réconciliation des Congolais, mais aussi et surtout un temps nécessaire de la convergence utile pour la Nation.

Propos recueillis par
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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