Dans le but de promouvoir ses actions de développement au Congo, l’A.f.d (Agence française de développement) a organisé, vendredi 25 novembre 2022, à son siège de Brazzaville, un petit-déjeuner d’échange avec des journalistes de la presse nationale et internationale, sous le patronage du directeur général de l’A.f.d Congo, Maurizio Cascioli, en compagnie des chargés de missions, Aurelien Babingui et Rohen D’Aiglepierre. Au cours de cette rencontre, les échanges ont porté sur les actions financières réalisées par cette institution en matière de développement humain.
L’A.f.d continue de jouer pleinement son rôle de facilitateur dans le financement de divers projets au Congo. Depuis plusieurs années, soutient des projets dans les domaines de l’éducation, la formation des jeunes ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables au Congo. Dans le cadre du projet Ames d’une durée de quatre ans (2020-2024), visant à contribuer à la modernisation du système d’enseignement supérieur congolais, l’A.f.d a initié des formations sur la pédagogie universitaire et le montage des projets. Elle a construit un centre multiservices de valorisation des bio-ressources et financer 14 projets.
Par ailleurs, cinq C.e.f.a (Centres d’éducation de formation et d’apprentissage) ont été rénovés et équipés dans l’exécution du projet Arcefa, permettant la qualification de mille jeunes par an sur les métiers du bâtiment, de l’industrie et des services. Ce projet est financé à 8 millions d’euros pour une durée de cinq ans (2020-2025).
Répondant aux préoccupations des journalistes sur les conditions d’accès aux Cefa, Aurelien Babingui a souligné que pour y accéder, «il faut être jeune, pas forcément de nationalité congolaise, mais résidant dans le pays, dont l’âge varie entre 16 à 24 ans et avoir un niveau d’étude au minimum en classe de Troisième. Et la formation est gratuite», a-t-il déclaré. Pour ce qui est des personnes vivant avec handicap, les Cefa prennent en compte les situations moins graves, car ne disposant pas de matériels adéquats.
S’agissant des résultats des projets «Parfts» et «Lisungi» axés sur la formation des travailleurs sociaux pour l’un et la mise en œuvre d’un programme national de filets sociaux pour l’autre, que l’A.f.d a accompagnés entre 2013 et 2022, Rohen D’Aiglepierre a souligné que les objectifs ont été atteints. «On a accompagné près de 4.000 ménages pendant trois ans et on a des résultats assez convainquants», a-t-il déclaré, tout en espérant que les modalités du Projet Lisungi puissent être reprises par le gouvernement.
Pour sa part, Maurizio Cascioli a affirmé que «l’A.f.d accompagne une quinzaine d’O.n.gs au Congo dans plusieurs secteurs, avec la nécessité de faire en sorte que la société civile soit au premier plan de nos actions».
Signalons que l’Agence française de développement a facilité la construction, en 2009, de l’I.n.t.s (Institut national de travail social) à Bacongo. Une structure publique qu’elle a financée pour un coût global de 4 millions d’euros. Celle-ci a déjà formé 200 diplômés dont 22 au niveau master. «Le projet Téléma», d’une durée de cinq ans (2019-2023), pour opérationnaliser la politique nationale d’action sociale, fait aussi partie des initiatives soutenues par l’A.f.d.
Roland KOULOUNGOU