Résolument tournée vers l’employabilité des jeunes, mais aussi le développement humain tous azimuts, l’A.u.h (Agence universitaire de la francophonie), grâce à son bureau du Congo que dirige le prof Edouard Ngamountsika, a poursuivi, du 6 au 9 novembre 2023, au C.n.f (Campus numérique francophone) à Brazzaville, sa série de formation destinée aux étudiants finalistes des établissements membres de l’A.u.f. Cette fois, le thème abordé, sous l’animation d’Alban Besse, consultant-coach en leadership, était intitulé: «Quels soft skills mettre en avant pour l’emploi ou pour l’entrepreneuriat?».
La formation sur les soft skills a regroupé aussi bien les étudiants en quête d’emplois que les entrepreneurs. Elle s’est faite dans un contexte où le monde du travail est en plein changement, dû à la révolution numérique. Ainsi, l’émergence d’un socle de compétences comportementales est une réponse à l’incertitude inhérente à cette évolution à laquelle étudiants et entrepreneurs doivent s’accoutumer. Pour l’A.u.f, les soft skills sont, sans nul doute, les nouvelles stars du marché du travail.
C’est ce qu’a expliqué Alban Besse. Les soft skills sont des «compétences comportementales ou compétences douces développées» qui font, entre autres, la différence dans le processus de recrutement. «On peut être tous les deux candidats et compétents à un poste donné, mais la différence va se jouer sur comment chacun peut gérer les situations qui dépassent l’aspect lié à la compétence démontrable au poste pourvu». «Il s’agit ici de développer les compétences comportementales ou douces pour mieux gérer certaines situations qui peuvent surgir en entreprise», a-t-il expliqué.
L’A.u.f estime que si les soft skills sont en passe de devenir la nouvelle norme dans le processus de recrutement, il faut d’autant plus y accorder une attention et un soin particulier pour adapter les actifs à ces nouveaux standards. Ces compétences nouvellement mises en avant sont une chance pour tous les métiers à fortes interactions sociales.
Chad Mayela Ngoma, étudiante à l’Université Marien Ngouabi en licence 3, économie d’entreprise, a remercié l’A.u.f de ce que ces formations aident et renforcent les compétences des jeunes issus fraîchement du milieu universitaire avec des connaissances théoriques. «Je ne connaissais pas les soft skills, mais grâce à cette formation gratuite, je sais désormais que je peux avoir les compétences personnelles, mais développer les compétences comportementales, c’est un plus. J’ai pu retenir que pour booster ces compétences, il faut lire, participer aux séminaires, pratiquer du sport, s’entourer des personnes qui peuvent vous motiver, passer à l’action et faire de ça une routine», a-t-elle fait savoir.

Joseph MWISSI NKIENI

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