La leçon est magistrale; la gifle bien appuyée. Il est maintenant clair que nous n’avons pas d’amis. Ou plutôt, nous n’avons pas compris que «derrière le verbe poétique, religieux et politique, se situe la réalité discrète mais fondamentale, de l’intérêt», comme le dit si bien Jacques Austruy.
Dans la gifle que la Nation vient de recevoir, cette réalité épouse les contours de la parole donnée, mais vite oubliée, la «parole perdue». D’abord la nôtre, puisque nous avons promis soutenir l’autre; ensuite, celle de tous ceux qui nous entourent et qui, malgré les grand sourires et embrassades, nous poignardent dans le dos.
Nous aussi, nous aimons vraiment l’autoflagellation! A moins que dans la nuit noire des laboratoires de l’ingénierie «magouillarde», il y ait eu une action de prédation sur la corne d’abondance nationale. Seule l’histoire nous affranchira un jour sur ce qui s’est réellement passé.
Mais le fait est là; la faiblesse de notre capacité de négociation est révélée au grand jour. Peut-être le produit de l’insouciance; peut-être celui de l’incompétence. Mais les deux vont toujours de pair.

Prométhée

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