La salle verte de l’Ambassade du Congo en France a connu une ambiance particulière, le vendredi 3 octobre 2025, avec l’entrée en fonction, du nouveau ministre conseiller, Rémy Armand Balloud-Tabawé. En même temps, c’était aussi le départ de Jean-Félix Mokiémo, qui a occupé ce poste pendant six ans. C’était au cours d’une cérémonie sous le patronage de Rodolphe Adada, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, en présence des conseillers, secrétaires, attachés et membres du personnel de l’ambassade.

Trois allocutions ont marqué la cérémonie de départ de Jean-Félix Mokiémo et d’installation de Rémy Armand Balloud-Tabawé. Six ans après avoir exercé les fonctions de ministre conseiller, Jean-Félix Mokiémo a indiqué qu’il était temps de partir, «après avoir donné son temps, son expérience et sa volonté d’accompagner à tout moment», tout en reconnaissant que ce n’était pas une tâche facile.
Le mot attendu était surtout celui du nouveau ministre conseiller Rémy Armand Balloud-Tabawé qui, d’entrée de jeu, «a rendu grâce à Dieu, le Maître du temps et des circonstances qui nous a fait grâce de bénéficier du souffle de vie et de nous retrouver, aujourd’hui, dans cette salle verte de notre ambassade». Après avoir cité quelques penseurs africains, il a remercié l’ambassadeur Rodolphe Adada et à travers lui les très hautes autorités du pays, pour sa nomination aux fonctions de ministre conseiller.

Le ministre conseiller Armand Rémy Balloud-Tabawé.

«En m’adressant à vous, aujourd’hui, en tant que ministre conseiller de l’Ambassade de la République du Congo en France, je mesure pleinement la responsabilité qui m’incombe et, je suis conscient des enjeux majeurs qui exigent des actions diplomatiques réactives, innovantes et inclusives. Notre action se fondera sur une vision stratégique, soucieuse de défendre les intérêts du Congo, de faciliter au sein des différents service de l’ambassade, les démarches administratives de nos compatriotes résidant en France et dans les autres pays de notre juridiction. Tout ceci devra se faire dans le professionnalisme, la discipline et la rigueur».
Rémy Armand Balloud-Tabawé a promis à l’ambassadeur «d’être toujours sous sa grande école de sagesse et de l’accompagner dans l’accomplissement de ses lourdes missions à Paris, place prépondérante dans le dispositif diplomatique de notre pays, y compris dans les autres pays de la juridiction». «Dans la mesure du possible, je vais essayer de forger un esprit d’équipe exemplaire, imprégné de respect mutuel, d’entraide et d’excellence, encourageant chacune et chacun à s’investir avec passion dans la réalisation de nos missions fondamentales à savoir: protection, assistance, accompagnement, promotion, représentation, coopération, suivi de l’actualité, information, écoute, etc».
Dans son mot de circonstance, l’ambassadeur Adada a félicité le partant, puis il a indiqué que le ministre conseiller «est un chef d’orchestre, qui est chargé du fonctionnement de la chancellerie, mais aussi des affaires comptables, des contacts».
Signalons que dans une ambassade, «le ministre conseiller est le collaborateur immédiat du chef de mission. Il le supplée dans l’exercice de ses missions. En cas d’absence du chef de mission, il est l’ordonnateur des fonds de la mission et assure son intérim. Il est chargé d’animer les différents départements de la mission, veiller à l’exécution des missions conférées aux différents départements, superviser l’élaboration des programmes d’activités et la rédaction des projets de rapports à soumettre au chef de mission, assurer la liaison entre les départements et veiller au respect du règlement intérieur».

Urbain NZABANI

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