Avant de quitter la capitale congolaise, Mme Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies, responsable des O.d.d (Objectifs du développement durable) au niveau du secrétariat général des Nations unies, a donné une conférence de presse, samedi 6 juillet 2024, à l’Hôtel des Tours jumelles de Mpila, Brazzaville, après sa participation à la Ciar (Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement) qui, selon elle, a le mérite d’avoir repositionné le climat dans l’agenda mondial.

Dans sa conférence de presse, la vice-secrétaire générale des Nations unies a fait référence au potentiel de forêts, de savanes et de faune ainsi que de sa visite au Parc de Conkouati-Douli, qui est un mix de forêts, de savanes et d’écosystème animal, dans le Département du Kouilou.
Donnant son appréciation sur la Ciar, Mme Amina Mohammed a reconnu que «ce que la conférence a fait, c’est de repositionner le climat dans l’agenda mondial. La conférence a aussi pu mettre en exergue la nécessité de s’accorder avec les différentes institutions internationales, pour les investissements en relation avec le climat. Il faut adopter les programmes qui vont faire avancer les objectifs de développement durable (O.d.d)».
Pour les O.d.d, Mme Amina Mohammed a précisé que c’est l’ensemble de ces objectifs qu’il faut apprécier. A la cop de Paris, à travers l’engagement pris, les participants avaient fixé la réduction de la chaleur à 1,5 c° dans le monde. Cette année est l’année la plus chaude dans l’histoire de l’humanité. Il est question de travailler durement pour faire face aux changements climatiques, pour laisser la place à l’économie verte par la conservation des forêts et de la biodiversité.
«Le potentiel que j’ai vu au Congo aujourd’hui, je le constate dans les affaires et dans l’éco-tourisme. En principe, le tourisme met l’équilibre entre les hommes et la nature. C’est pourquoi je dis que le gouvernement doit s’efforcer à attirer des investissements, pour créer une croissance, afin de produire des emplois pour les jeunes. Il y a donc un besoin de créer un environnement attractif, pour avoir des investissements. La nécessité s’impose d’avoir une bonne gouvernance, une bonne éducation et avoir des infrastructures au profit de la population», a-t-elle confié. Selon elle, à cause des changements climatiques, «nous assistons aux migrations, aux crises du système alimentaire et aux crises humanitaires». Signalons que la conférence de presse s’est tenue en présence de Chris Mburu, coordonnateur résident du Système des Nations unies au Congo.

M. BALOUATA-MALEKA

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