Anatole Collinet Makosso, Premier ministre chef du gouvernement
«Si la commission d’enquête veut entendre le Premier ministre, nous irons»
Dans sa carrière politique, Anatole Collinet Makosso a toujours mis un accent particulier sur les relations avec la presse nationale, dont il s’efforce toujours de respecter la liberté. C’est ainsi que depuis qu’il préside aux destinées du gouvernement de la République, il a instauré une tradition de dialogue direct avec les acteurs du monde de la presse, journalistes reporters comme directeurs. C’était le cas dimanche 26 novembre, en ouvrant les portes de sa résidence officielle aux amis de la presse, autour d’un déjeuner, pour un échange à bâtons rompus, devenu comme une tradition.
Malgré une actualité nationale secouée par le drame du Stade Michel-d’Ornano de Brazzaville, qui suscite une vive indignation et beaucoup de réactions dont des critiques à l’égard des pouvoirs publics, Anatole Collinet Makosso est allé au labour, pour éclairer la lanterne des chevaliers de la plume et du micro, sur ce que fait son gouvernement, dans la gestion de ce drame. Comme de coutume aussi, les journalistes n’ont pas manqué cette opportunité pour soulever librement leurs préoccupations.
Ainsi, après l’interpellation du gouvernement par le parlement (assemblée nationale et sénat), la semaine dernière, sur le drame du Stade Michel-d’Ornano, pas de répit pour le Premier ministre qui est allé à la rencontre de la presse, assisté du ministre de la communication et des médias, Thierry Moungalla. Tout de suite, les journalistes ont voulu en savoir sur le nombre exact de morts, la prise en charge des obsèques, les enquêtes administratives et judiciaire, etc.











