M.s.r (Mouvement solidaire pour la République)

Armand Mpourou vise la candidature à la l’élection présidentielle de 2026

Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue, jeudi 18 avril 2024, au siège de son parti, à Moungali, le troisième arrondissement de Brazzaville, le président du M.s.r (Mouvement solidaire pour la République), ex-D.d.c (Dynamique pour le développement du Congo), Armand Mpourou, a exprimé son intention de briguer la magistrature suprême, en se présentant à l’élection présidentielle de mars 2026. Il a indiqué que son parti «est partant pour la présidentielle de 2026». «C’est pourquoi j’appelle les Congolais à la mobilisation générale, pour garantir la bonne tenue de cette élection. Nous disons au peuple congolais que 2026 se prépare maintenant. Nous sommes anti-système et non anti-régime», a-t-il précisé.

Au cours de sa rencontre avec la presse, Armand Mpourou, qui a passé un long temps de silence, a abordé des questions d’actualité nationale, comme la cession des terres au Rwanda pour l’exploitation agricole et l’enlèvement d’une jeune femme à Ouesso, pour donner son point de vue.
Armand Mpourou, président du M.s.r
A propos des terres cédées à la République du Rwanda pour des projets agricoles, Armand Mpourou a condamné l’attitude cavalière du gouvernement qui n’a même pas voulu soumettre cette question à l’approbation du parlement. «Cette question n’a même pas été validée, ni débattue au parlement. Entre temps, les propriétaires fonciers n’ont pas été saisis. Pour nous, nous considérons le Rwanda comme un receleur. L’histoire nous enseigne que tous les pays qui ont tenté cette expérience, c’est-à-dire céder des terres à bail, cela s’est toujours terminé par des guerres. Parce que les populations locales finissent toujours par se révolter contre l’occupant. Pour cela, nous demandons au gouvernement l’annulation pure et simple de ce projet qui autorise les Rwandais à s’installer ici au Congo, sous prétexte de faire l’agriculture, parce que les Congolais peuvent le faire», a-t-il déclaré.
Concernant la situation qui a prévalu à Ouesso, dans le Département de la Sangha, suite à l’enlèvement d’une Congolaise par un ressortissant étranger, il a fustigé le silence des partis politiques et même du gouvernement qui, depuis, n’a fait aucune déclaration à ce sujet. «Sous d’autres cieux, le gouvernement ou le Président la République ou le Premier ministre devait déjà effectuer le déplacement de Ouesso. Et l’ambassadeur camerounais au Congo serait déjà convoqué par le ministre des affaires étrangères, pour consultation, sur l’enlèvement de cette jeune dame de 24 ans. A qui le prochain tour demain?», s’est-il interrogé. De ce fait, il a dénoncé le chantage orchestré par le ressortissant étranger pour libérer la citoyenne congolaise. Il a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités, afin que cette jeune dame recouvre sa liberté. Mais, le jour-même, après la conférence de presse, on apprenait le décès de cette jeune dame.
Armand Mpourou a, par ailleurs, déploré «la politique d’exclusion qui tire le pays vers le bas» et que mène le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, qui n’a pas convié son parti à sa récente rencontre avec les représentants des partis politiques,  sur la question de l’introduction de la biométrie dans le processus électoral.
Hervé EKIRONO

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