Assemblée nationale: Isidore Mvouba a loué la 12e édition  du Fespam, «nonobstant les railleries des esprits chagrins»

Assemblée nationale

Isidore Mvouba a loué la 12^ème édition 
du Fespam, «nonobstant les railleries
des esprits chagrins»

La 12^ème édition du Fespam (Festival ^panafricain de musique) s’est déroulée du samedi 19 au samedi 26 juillet 2025, au Palais des congrès de Brazzaville, avec des cérémonies d’ouverture et de clôture placées sous le très haut patronage du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso. Le président de l’assemblée nationale, Isidore Mvouba, en a apprécié la qualité. Il l’a dit, le mardi 29 juillet dernier, au palais du parlement, dans son allocution d’ouverture du séminaire organisé en partenariat avec l’Unesco, sur le renforcement des performances du secteur de l’éducation. Pour lui, «la 12^ème édition du Fespam est un succès, nonobstant les railleries des esprits chagrins». Extrait!

«C’est l’occasion propice de saluer les récents évènements survenus à Brazzaville, dans le domaine de prédilection de l’Unesco. Tenez! Après l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco en 2021, les Congolaises et les Congolais se réjouissent, aujourd’hui, du bon déroulement de la 12^ème édition du Festival panafricain de musique, Fespam en sigle, dont les lampions viennent de s’éteindre à Brazzaville. En dépit d’un contexte financier difficile, les résultats de ce Fespam resteront gravés dans notre mémoire collective, ainsi que dans l’histoire de la musique africaine.

Nous avons assisté à des cérémonies d’ouverture et de clôture, hautes en couleur, en son et en chorégraphie. Nous avons eu droit à une restitution des travaux d’un symposium de qualité. Nous avons compris que les pays africains ont à compter sur l’industrie culturelle, comme un des leviers de la diversification de leurs économies.
Les festivaliers ont loué le savoir-faire du Président Denis Sassou-Nguesso, pour avoir créé un ministère en charge de l’industrie culturelle. Je ne passerai pas sous silence ce moment pathétique de la cérémonie de clôture où les festivaliers, pour ne pas dire la jeunesse, ô les jeunes, toutes et tous, comme un seul homme, ont voulu se jeter spontanément dans les bras du Président de la République du Congo. Ce fut émouvant. Ce fut beau. En somme, la 12^ème édition du Fespam est un succès, nonobstant les railleries des esprits chagrins.

Cette réussite est à mettre sans conteste au compte des partenaires, dont l’Unesco, et des peuples éveillés du continent. Le panafricanisme est en marche. Il a de beaux jours devant lui. En marge de cette édition du Fespam, nous avons eu le bonheur et le plaisir d’assister à un film aux témoignages aussi poignants qu’émouvants, «Les héroïnes de la rumba». Ce chef-d’œuvre réalisé avec rigueur et professionnalisme par Madame Yamina Benguigui, ancienne ministre de la République Française, sublime la rumba congolaise, outil d’émancipation, de résistance, d’éducation et de transformation sociale des Congolaises et Congolais des deux rives du majestueux Fleuve Congo».

Propos recueillis par Urbain NZABANI