L’humanité a célébré, le 23 novembre 2024, la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette journée marque aussi le début de la campagne de lutte contre les violences basées sur le genre, qui s’est terminée, le 10 décembre , qui est la journée internationale des droits de l’homme. A cette occasion, l’Association Avenir Nepad a organisé, le 26 novembre 2024, au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, un atelier de restitution des résultats de l’enquête d’Afrobaromètre sur les violences basées sur le genre en République du Congo.

Réalisée du 20 septembre au 6 octobre 2024 sur l’ensemble du territoire national, auprès de 1.200 adultes répartis équitablement entre femmes et hommes, l’enquête d’Afrobaromètre sur les violences basées sur le genre comprenait plusieurs thématiques dont celle liée aux violences basées sur le genre. Ses résultats ont été rendus publics au cours d’un atelier placé sous le patronage de Mme Antoinette Kébi, secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme, et organisé avec l’appui de l’ambassade de France, de la direction générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza et de la délégation de l’Union européenne.
Six allocutions ont été prononcées à la cérémonie d’ouverture de l’atelier. Elles ont, toutes, condamné les violences faites aux femmes. L’atelier de restitution a servi de tribune d’échanges entre acteurs de la société civile sur les résultats de cette enquête et de cadre de réflexion sur les actions à proposer aux décideurs, afin de lutter efficacement contre le phénomène des violences basées sur le genre dans la société congolaise.
Il ressort de l’enquête que la majorité des Congolais reconnaissent que «les discriminations et le harcèlement contre les femmes et les filles sont courantes dans leur communauté. De fortes minorités justifient les violences basées sur le genre et disent qu’elles sont courantes. Néanmoins, les Congolais pensent qu’il est probable que les gens croient aux filles ou femmes qui se plaignent de harcèlement ou de discrimination. 38% des enquêtés préfèrent le règlement à l’amiable, pour gérer les cas de violences basées sur le genre. Parmi les stratégies de lutte contre les violences basées sur le genre, 35% des répondants citent la sensibilisation, 31% mettent l’accent sur la dénonciation, 16% sur l’information et 8% évoquent la répression et la prise en charge».
Après cette présentation, un cadre de réflexion pluri-acteurs a été mis en place, pour proposer des mesures à prendre, afin de lutter efficacement contre les violences basées sur le genre. Par ailleurs, la méthodologie utilisée s’était appuyée sur la perception des citoyens sur les violences domestiques, la fréquence des violences faites aux femmes et filles selon les zones de résidence et le genre, les principales causes des violences basées sur le genre, les aspects de harcèlement et de discrimination et les stratégies à mettre en place, pour lutter contre les violences basées sur le genre. Quatre groupes de travail ont été mis en place pendant l’atelier, pour approfondir le sujet. Des recommandations ont été formulées pour que les décideurs et les parties-prenantes s’activent en toute responsabilité, dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Chrysostome
FOUCK ZONZEKA

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