Dans une déclaration publiée le samedi 1er février 2025, à Brazzaville, la jeunesse de l’Association Elikya 2016 s’est insurgée contre les propos du président du parti Les souverainistes, Uphrem Dave Mafoula, qui, lors d’une conférence de presse, a qualifié le Chef de l’Etat de «Président de la provocation sociale» et d’«empereur du désespoir». Pour la jeunesse d’Elikya 2016, ces propos sont «dégradants» et «diffamatoires». Ci-après, l’intégralité de la déclaration de la jeunesse de l’Association Elikya 2016.
Déclaration de la Jeunesse d’Elikya 2016
Nous,«Jeunesse d’Elikya 2016», exprimons notre profonde indignation à la suite des propos outranciers, désobligeants et irrévérencieux, tenus par Monsieur Uphrem Dave Mafoula, président du parti d’opposition dénommé «Les Souverainistes», lors de sa conférence de presse du 31 janvier 2025, à Brazzaville.
Nous considérons ces propos que nous dénonçons avec la dernière énergie, comme une humiliation faite au Chef de l’Etat, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, dont les efforts pour le développement de notre pays ne sont plus à démontrer. Les difficultés conjoncturelles que connaît notre pays ne peuvent constituer un prétexte pour rompre le devoir de respect moral que les citoyens doivent avoir à l’égard des institutions de la République.
Dire du Président de la République qu’il est «le Président de la provocation sociale» et «l’empereur du désespoir», est non seulement un acte malveillant de tourner en dérision le Chef de l’Etat, mais encore une volonté exécrable de nuire à l’honneur attaché à ses très hautes fonctions.
Pour nous, «Jeunesse d’Elikya 2016», il s’agit là de propos sans fondement et sans âme, qui sont non seulement dégradants, diffamatoires, mais aussi séditieux, de nature à créer les conditions de rupture avec le climat de paix et de tranquillité que connaît notre société, grâce à la sagesse du Président de la République, dans la conduite des affaires de l’Etat et de la Nation.
«Est-ce que, pour exercer sa liberté d’expression et/ou d’opinions, il faut forcément insulter, provoquer ou être désobligeant?», s’interrogeait si pertinemment le Président de la République. La politique d’invectives, de provocations, d’intimidations et de terreur que certains leaders veulent instaurer au Congo ne passera pas.