Accueil National B.e.p.c 2024: Combien seront-ils à l’arrivée, sur les 119.067 candidats en lice?

B.e.p.c 2024: Combien seront-ils à l’arrivée, sur les 119.067 candidats en lice?

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Le ministre Mouthou lançant les épreuves du B.e.p.c
B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle) 2024

Combien seront-ils à l’arrivée, sur les 119.067 candidats en lice?

Les épreuves écrites du premier diplôme du secondaire premier degré, le B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle) ont démarré mardi 9 juillet 2024 sur l’ensemble du territoire national, avec en lice 119.067 candidats (dont 60.889 filles) répartis dans 519 centres d’examen à travers le pays, dont 133 centres à Brazzaville et 122 à Pointe-Noire. Comparativement à l’année dernière, le nombre de candidats inscrits cette année est en baisse de 2,47%. Les deux grandes villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, compte respectivement 49.027 et 36.006 candidats.
La session du B.e.p.c 2024 a démarré avec l’épreuve des mathématiques, suivie des épreuves d’histoire et de géographie. Les épreuves écrites du B.e.p.c 2024 se sont étalées sur quatre jours (du 9 au 12 juillet), pour 9 matières en plus de l’épreuve écrite d’E.p.s (Education physique et sportive) pour les élèves concernés.
Le ministre Mouthou lançant les épreuves du B.e.p.c
des candidats au B.e.p.c en plein examen
C’est le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, qui a officiellement lancé la tenue de cet examen d’Etat, au Lycée de la Révolution-Gampo Olilou, situé à Ouenzé, le 5ème arrondissement de la capitale, Brazzaville. Avec l’importante délégation qui l’accompagnait, Jean-Luc Mouthou s’est, ensuite, rendu à l’Ecole primaire Lheyet Gaboka, dans la même zone, avant de terminer sa tournée au C.e.g de Kinsoundi, dans le premier arrondissement Makélékélé.
«La prise en charge de la jeunesse scolarisée de notre pays est véritablement en marche et la matérialisation de la volonté ferme du Président de la République, dans le cadre de la prise en charge de cette jeunesse est l’expression même de la visite que nous avons faite, ce matin, dans ces différents centres d’examen. Nous pouvons, à ce stade, nous satisfaire de ce que les examens au-delà du baccalauréat et du C.e.p.e, se déroulent bien sur l’ensemble du territoire national», a confié à la presse, le ministre Jean-Luc Mouthou, au terme de sa tournée au C.e.g de Kinsoundi.
L’organisation des sessions d’examens d’Etat fait aujourd’hui une grande place à la lutte antifraude et fuite de sujets. Cette année, 44 candidats au B.e.p.c ont été interpelés par les services de la Direction de la lutte contre la fraude en milieu scolaire. Inscrits dans le cadre de la transhumance, ces élèves de l’Ecole privée Jean-Paul Sartre de Brazzaville, devraient de se rendre à Vindza, dans le Département du Pool, pour passer l’examen, alors qu’ils ont terminé tout leur cursus dans la capitale. Selon certaines sources, le directeur de cette école aurait pris la fuite.
Le ministre Jean-Luc Mouthou livrant ses impressions à la presse
Interrogé à ce sujet, le ministre Jean-Luc Mouthou a rappelé que «la transhumance est interdire dans notre pays. Il y a des sanctions qui sont prévues à cet effet; que la fraude est interdite; que l’utilisation des téléphones dans les centres d’examen est interdite», a-t-il indiqué. «Toutes ces choses ont été rappelées tout au long de l’année, pour que nos enfants sortis de notre système éducatif qui poursuivent encore leur apprentissage au sein de notre système éducatif, puissent, à l’arrivée, être des citoyens dignes et responsables, tels que le souhaite la République», a-t-il fait savoir, soulignant que le fait que les candidats interpelés ont bénéficié d’une indulgence, en les faisant composer à Brazzaville. On attend désormais les résultats, pour savoir combien seront-ils à entrer au lycée. Selon le ministre Mouthou, le taux d’admission au B.e.p.c tourne généralement autour de 65% voire 67%. Il souhait que pour cette année, ce taux atteigne les 70%. On va voir!
R.K

Les candidats surpris par le sujet de l’épreuve de S.v.t sont rassurés

Au deuxième jour du déroulement du B.e.p.c 2024, le sujet de S.v.t (Science de la vie et de la terre) a provoqué l’indignation de nombreux candidats, en raison de la difficulté que comportait l’épreuve. Cette situation a suscité une polémique sur les réseaux sociaux. Les candidats assurent qu’ils se sont retrouvés «devant un sujet qui ne faisait pas partie du programme en classe de Troisième, mais plutôt celui de Quatrième». L’inspecteur général de l’enseignement les a rassurés.
L’épreuve de S.v.t (Science de la vie et de la terre) à la session du B.e.p.c ce cette année, passée le mercredi 10 juillet dernier, a suscité la colère de milliers de candidats qui ont dû y faire face. Les élèves ont critiqué le fait que le sujet qui leur était soumis ne faisait pas partie du contenu du programme de la classe de Troisième cette année. Une situation qui a représenté un gros fardeau pour les candidats, qui ont eu du mal à traiter ce sujet dont la plupart des questions ne faisaient pas partie de leur programme scolaire de cette année.
Lors des examens d’Etat, les sujets sont conçus par une commission où sont représentés les enseignants des matières concernées, en provenance de tous les collèges publics et privés du pays. Il existe deux versions, avec chacune deux options de test, A et B, et une troisième version de réserve en cas d’événements imprévus.
Face à cette situation qui a pris une ampleur inattendue, provoquant une polémique sur les réseaux sociaux, certains internautes ont suggéré au Ministère de l’enseignement général «l’annulation de cette épreuve», car, disent-ils, «un examen comme celui-ci, le deuxième jour, vous annule déjà pour le reste des épreuves. Ce qui nuit également aux candidats qui souhaitent accéder au lycée avec des notes bien supérieures à la moyenne».
Il sied de souligner que généralement, les enseignants du collège préparent les élèves avec des programmes étudiés en classe, contrairement au lycée. Cela peut aussi justifier le fait que tout le monde a été surpris par le sujet. Les commentaires sur les réseaux sociaux vont jusqu’à demander à la Dec (Direction des examens et concours) de «revoir cette situation, en articulant des mesures appropriées pour compenser la note qui aurait été obtenue, si le sujet avait été normal».
Au micro de Brazza Net Tv, de notre confrère Ernest Dimi, l’inspecteur général de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a rassuré qu’à la suite de cette situation, toutes les mesures seront prises, pour garantir l’égalité et l’équité à tous les candidats au B.e.p.c 2024.
Roland KOULOUNGOU

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