Les épreuves écrites du B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle) ont démarré le mardi 9 juillet 2024, sur toute l’étendue du territoire national. Comme de coutume, le coup d’envoi a été donné par le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou. Ils sont, au total, 119.052 candidats, répartis dans 526 centres au Congo, deux centres en Angola (Luanda et Cabinda) et un centre en Chine.
Pour l’organisation du B.e.p.c, des experts du ministère ont été sélectionnés pour transmettre à toute l’équipe commise à la tâche, les fondamentaux à respecter pour une session sans anicroches. Quelques jours avant le déploiement des jurys, chefs de centres, chefs de centre-adjoints ainsi que les contrôleurs anti-fraude, le Ministère en charge de l’enseignement a organisé, mercredi 3 juillet dernier, à l’amphithéâtre de la Faculté de droit de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville, une session de renforcement des capacités à l’endroit de tous les acteurs de la chaîne de l’organisation de cet examen d’Etat.
Quatre communications ont constitué l’ossature de la session de renforcement des capacités: le cadre juridique de l’organisation des épreuves écrites et pratiques; les procédures de supervision, de contrôle des opérations de communication des acteurs impliqués dans la tenue de examens d’Etat et concours, en passant par le rôle et mission du délégué de la lutte contre la fraude en milieu scolaire et la contextualisation du B.e.p.c à l’ère de la digitalisation.
«Ce séminaire, à l’instar de celui organisé à l’orée du baccalauréat, prépare les différents acteurs à des épreuves exemptes de tout cas délictueux. Le chef de centre est à la fois le premier surveillant du centre et le premier délégué de la lutte contre la fraude. Il est aussi secondé par le délégué de la lutte contre la fraude qui doit aussi avoir l’accès dans tous les coins et recoins du centre, conformément au nouveau guide du contrôleur anti-fraude. Finies les querelles oisives, investissez-vous pleinement pour des examens d’Etat crédibles; travaillez pour votre honneur personnel et pour notre pays», a insisté le ministre de l’enseignement général.
Apprécié l’initiative de cette formation, un participant a confié que «le chef de centre est comme le moteur du centre. Il a l’obligation de travailler en collaboration avec les délégués de la lutte contre la fraude scolaire, pour la réussite de cette session. C’est une lourde responsabilité qui nous incombe et nous avons le devoir de l’accomplir avec abnégation», a confié Abel Donatien Mongo, chef de centre le rédempteur de David dans le 6e arrondissement Ngoyo à Pointe-Noire.
Urbain NZABANI