Après la tenue de la session de juin 2022 du baccalauréat général, le jury a délibéré sur les résultats, le jeudi 21 juillet 2022 au Lycée de la Révolution, à Brazzaville. Sur 93.874 candidats qui ont passé cette session, 36.995 candidats ont été déclaré admis, soit un taux de réussite de 39,41% légèrement en hausse par rapport à l’année dernière avec 35,74%.

Pendant près d’une demie décennie, le taux d’admission au baccalauréat général connaît une nette amélioration, quoiqu’en dessous de la barre des 50%. Il est passé de 27,97% en 2018 à 39,41% en 2022, en suivant un cycle graduel chaque année. Comme l’année précédente, c’est quasiment le tiers des candidats qui a franchi le seuil d’admission fixé à une moyenne de 10 sur 20. Sur les 36.995 admis, seuls deux d’entre eux sont gratifiés de la mention «Très bien». A la session de 2021, ils étaient trois à décrocher cette mention. Un recul comparativement à 2020 où ils étaient cinq élèves à avoir réalisé cet exploit.
Pour la campagne 2022, il s’agit des élèves Daina Vanité Ngatsé du Lycée d’Ollombo (Département des Plateaux) et Armel Benanio d’un lycée de Pointe-Noire qui ont obtenu respectivement la moyenne de 16,04 et 16,00 sur 20. Le reste des admis se classent de la manière suivante: 322 ont obtenu la mention «Bien»; 8.681 «Assez-bien» et 27.986 élèves se contentent d’une mention «Passable».
Sur le classement général par département, la Cuvette-Ouest occupe la première place avec 82,66% d’admis, suivi du Kouilou avec 76,12% et de la Sangha avec 67,66%. On note qu’en 2021, la Cuvette-Ouest était classée 2ème et le Kouilou premier.
Bien que regorgeant le plus grand nombre de candidats, Brazzaville et Pointe-Noire sont relégués au bas de l’échelle avec respectivement 40,94% et 28,97%. Un tableau presque identique aux résultats de 2020 et 2021 où les écoles situées à l’intérieur ont réalisé de meilleurs résultats contrairement à celles des grandes villes, pourtant mieux pourvues en infrastructures et en personnel enseignant. Une problématique qui mérite une réflexion approfondie.
Saluant les efforts consentis par la communauté éducative et remerciant le gouvernement pour toutes les ressources mises à disposition pour l’atteinte de ces résultats, le ministre de l’enseignement général, Jean-Luc Mouthou a estimé que beaucoup reste à faire. Il a, par ailleurs, annoncé qu’à partir de l’année prochaine, il est prévu le traitement des copies d’examen au travers du code «Q.p.r» pour accélérer la publication des résultats. Les regards sont maintenant tournés vers le traitement des résultats du B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle) qui boucleront sous peu la campagne des examens d’Etat du sous-secteur de l’enseignement général.

Urbain NZABANI

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