Cette année, le bac général session de juin 2024 se tient à partir du mardi 18 juin, sur toute l’étendue du territoire national. Prélude à cette session et pour s’assurer de sa bonne tenue, le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, a organisé mardi 11 juin dernier, à Brazzaville, un séminaire de renforcement des capacités à l’attention des cadres impliqués dans l’organisation de cette évaluation majeure du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, qui ouvre aux jeunes les portes des études supérieures.
Pour éviter tout chevauchement et autre confusion de rôles, les acteurs impliqués dans le processus de l’organisation du baccalauréat général étaient à l’école du savoir. Au cours de leur séminaire, ils ont eu droit à plusieurs communications liées au cadre juridique et à l’implication de toutes les parties prenantes dans l’organisation et le déroulement du baccalauréat à l’ère du numérique; au dispositif juridique de prévention des risques de fraude pendant le déroulement du baccalauréat; à la procédure de supervision, de contrôle des opérations et de communication entre les acteurs impliqués dans le déroulement des examens d’état et concours; à la sécurisation des acteurs, des biens et centres d’examen, la couverture sécuritaire et à la prise en charge sanitaire des candidats, etc.
Au nom du directeur des examens et concours, Jean Aimé Dallous, chef de service bac, a donné aux chefs de centres une consigne particulière. «Dès la fin du premier ou du deuxième jour du déroulement des épreuves écrites, je vous conseille de recueillir les statistiques des candidats de la Série A devant affronter chaque langue optionnelle, appelée «communément deuxième langue». La même disposition devrait être prise pour les candidats subissant les épreuves d’E.p.s (Education physique et sportive). Ces statistiques devront être confrontées à la fiche de reception des malles, lesquelles renseignent sur les sujets que vous disposerez dans vos malles, afin d’éviter tout désagrément le jour programmé pour ces épreuves. En cas de doute, veillez appeler, dans un délai raisonnable, soit le D.e.c, soit le président général du jury, pour réparation», a-t-il déclaré.
Comme la précédente édition, a rappelé le ministre Jean-Luc Mouthou, ce séminaire est un choix stratégique pour asseoir un leadership organisationnel fort, afin de maximiser la bonne tenue de cet examen d’Etat. «Vous l’avez compris qu’il est impérieux de rappeler aux acteurs impliqués dans la chaîne, les règles du jeu. Je me réjouis de votre participation à ce séminaire qui se veut, avant tout, un cadre de concertation et de dialogue aux responsables de l’éducation mus par les mêmes préoccupations, celles de mettre leurs compétences au service de l’Etat, pour le bon déroulement de cet examen», a dit le ministre Mouthou, rappelant aux cadres la nécessité de travailler en équipe dans le respect de tous. Après ce séminaire, le cap a été mis sur la reconnaissance des malles contenant les sujets d’examen à la D.e.c (Direction des examens et concours) le 12 juin dernier par les chefs de centres. Il ne reste plus qu’à souhaiter bonne chance aux candidats!
Urbain NZABANI