La discipline de la boxe donne l’impression d’être en hibernation au Congo. En effet, selon les dirigeants des clubs de boxe de Brazzaville, la boxe congolaise ne vit plus, en raison de l’absence de compétition. A l’initiative de Gilles Cyriaque Nguéma, président du Club de Moukondo et Wilfried Moungola, président du Club Wamba, les dirigeants des clubs de boxe de la capitale se sont retrouvés, samedi 17 août 2024, au dojo du Club de Moukondo, pour examiner la situation de leur noble art, à l’orée de l’assemblée générale élective de la Fécoboxe (Fédération congolaise de boxe).
Selon les dirigeants des clubs de boxe de Brazzaville, plusieurs maux minent la boxe congolaise, depuis l’arrivée de Gaëtan Kodia à la tête de la Fécoboxe, entres autres: le manque de compétitions; le non-respect du règlement intérieur de la fédération, le manque de transparence dans la gestion financière, etc. Après un examen minutieux de la situation, les dirigeants des clubs de Brazzaville ont décidé de se mettre ensemble, pour exiger des changements à la tête de la fédération. Etant entendu que les fédérations sportives ont été appelées à renouveler leurs instances dirigeantes pour la nouvelle olympiade, ils ont saisi cette occasion, pour demander aux dirigeants, athlètes et férus de la boxe de se mobiliser, afin de sortir cette discipline de la léthargie où on l’a plongée. Ceci passe par la tenue urgente de l’assemblée générale élective de la fédération, pour ne plus perdre du temps. Puisque les dirigeants actuels de la fédération n’ont plus le cœur à l’ouvrage, ils n’organisent plus les activités de boxe dans notre pays. L’assemblée générale élective de la fédération est attendue de pied ferme par tout le monde, dans l’espoir de voir la boxe relancer retrouver ses lettres d’or dans le pays.
L. E. B.