Dans la matinée du mardi 18 avril 2023, les populations du deuxième arrondissement de Brazzaville, Bacongo, sur l’Avenue des Trois Francs, étaient dans la stupeur, l’indignation et l’émotion. Et pour cause, un immeuble de quatre étages en construction, juste en diagonale de la Mairie de Bacongo, s’est écroulé, tuant une femme et blessant un enfant dans un domicile voisin. Construit dans une demi-parcelle, l’immeuble donnait l’impression de s’élever trop haut par rapport à sa base. Finalement, c’était un danger. Au total, il y a eu deux morts, dont une étudiante de 25 ans, et un enfant blessé.

La foule s’était massée sur l’Avenue des Trois Francs, ex-Guynemer, vers la Mairie de Bacongo, après l’effondrement de l’immeuble de quatre étages en construction dans une demi-parcelle. La veille, les maçons venaient de couler la dalle du cinquième étage. Les habitants du quartier avaient remarqué que le chantier était en activité même la nuit. Les ouvriers travaillaient dans des conditions de sécurité sommaires et avec peu d’éclairage. C’est de nuit, lundi 17 avril, qu’ils avaient terminé de couler la dalle du cinquième étage. Le lendemain, mardi 18 avril, dans la matinée, l’immeuble s’est effondré.
Les autorités nationales, notamment le ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, l’administrateur-maire de Bacongo, Simone Loubienga, etc sont allés faire le Saint-Thomas, tout comme les officiers de sécurité publique notamment le général de deuxième classe Jean-François Ndengué, commandant de la police nationale, le général de première classe Albert Ngoto, commandant de la sécurité civile, le général de brigade Gervais Akouangué, commandant de la gendarmerie. Les sapeurs-pompiers étaient là pour fouiller les victimes dans les décombres. Jusque-là, un des gardiens manque toujours à l’appel.
Le chantier appartiendrait à un député et serait dirigé par un ressortissant ouest-africain. Le jour du drame, ni le propriétaire de l’immeuble ni le chef du chantier n’étaient visibles. L’élu du peuple devrait pourtant se démener à assister les familles éplorées.
L’effondrement de cet immeuble repose la question du respect des normes de construction en ville. Le Ministère en charge de la construction l’a rappelé à travers un communiqué publié dans les médias. Mais, au lieu de faire le médecin après la mort, les autorités publiques et notamment la municipalité devraient veiller à ce que les chantiers de construction dans la ville soient aux normes établies, pour éviter ce genre de drames.
Urbain NZABANI

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