9ème arrondissement Djiri (Commune de Brazzaville)

Une décharge publique insupportable
au Quartier Bongho-Nouarra

Brazzaville, la ville capitale, est confrontée à une insalubrité publique insupportable, à cause du déficit du service de collecte des ordures. La société turque, Albayrak, qui a désormais la mission d’assurer la collecte des ordures dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire, vient de démarrer ses activités avec des moyens rudimentaires. En attendant, la mairie de la capitale et la Direction générale de l’assainissement assurent, tant bien que mal, la collecte des ordures ménagères. Dans le 9ème arrondissement Djiri, il y a une grande décharge publique sauvage qui est devenue une véritable menace à la santé publique. Le nouvel administrateur-maire de Djiri, Guy Rufin Adamboté, a promis de dégager cette décharge et on l’attend aux actes.

A quelques encablures du siège de la mairie de Djiri, précisément à l’Arrêt de bus Bongho-Nouarra, sur la première sortie Nord de Brazzaville, existe une décharge publique sauvage en plein air qui ne cesse de s’agrandir et de dégager des odeurs pestilentielles, constituant une véritable nuisance olfactive et représentant une menace pour la santé publique. Sur place se trouve un engin de marque Bulldozer chargé de pousser ces ordures dans le grand ravin qui juxtapose le dépotoir public. Et cela dure déjà plusieurs mois. Ce qui interpelle non seulement les passants mais aussi les populations riveraines qui parlent d’ailleurs, désormais, d’un danger public.
Une vue de la montagne que forme la décharge sauvage de Djiri
«En fait, ce dépotoir, qui ne cesse de polluer notre environnement immédiat, expose notre santé aux maladies diverses, notamment les maladies respiratoires, parce que l’air que nous respirons ici est vraiment pollué. Ensuite, la grippe s’est avérée comme la première des pathologies qui nous rongent ici. Sans vous le cacher, cette décharge à ciel ouvert est devenue un véritable danger public», s’est indigné Grégoire, un habitant du Quartier Bongho-Nouarra.
Les populations riveraines fustigent l’indifférence des pouvoirs publics pour «non assistance à personnes en danger». «Monsieur le journaliste, nous les habitants du Quartier Bongho-Nouarra nous nous demandons souvent si nous sommes à Brazzaville, la capitale, miroir du pays à l’extérieur, parce que, cohabiter avec une telle insalubrité, c’est inacceptable en plein 21ème siècle. Je me demande également si nos dirigeants viendront battre campagne ici l’année prochaine, pour l’élection présidentielle», s’est interrogé Pascal,  un  autre habitant.
Toutefois, l’espoir est peut-être permis avec la nomination d’un nouvel administrateur-maire à la tête du 9ème arrondissement. Lors de son installation officielle, le samedi 7 juin 2025, Guy Rufin Adamboté s’est engagé à tout mettre en œuvre pour délocaliser cette décharge publique. Son action passe aussi par la sensibilisation, question de demander d’abord aux populations de ne plus déverser les ordures à cet endroit, car, poursuit-il, «on ne peut pas continuer à vivre à côté des ordures». On attend donc, le nouvel administrateur-maire aux actes.
Hervé EKIRONO

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