Dans le cadre de ses activités, le C.a.d (Centre d’action pour le développement) a lancé, vendredi 31 mars 2023, au cours d’une cérémonie organisée au Cinu (Centre d’information des Nations unies) à Brazzaville, le projet d’appui à la gouvernance locale et la formation des élus. Financé par le Fonds des Nations unies pour la démocratie, à hauteur de 198 milles dollars américains (environ 118 millions 998 mille francs Cfa), ce projet vise d’une part à mettre les élus locaux devant leur responsabilité en tant que garant de la bonne gouvernance et des communautés et de l’autre, faire des citoyens, des acteurs dans la défense et la promotion des droits humains. La cérémonie était présidée par Trésor Nzila Kendé, directeur exécutif du C.a.d en présence des membres de cette association, des représentants de quelques organisations non-gouvernementales et d’autres invités.

La photo de famille après la cérémonie de lancement du projet.
La photo de famille après la cérémonie de lancement du projet.

Dans notre pays, les communautés locales sont souvent mises à l’écart, dans l’élaboration des politiques publiques. Une réalité qui porte atteinte à la démocratie participative, accentuée par une crise de redevabilité des gouvernants. Il est vital de formuler des politiques publiques qui soient fondées sur des données objectives, qui garantissent la prise en compte de l’avis des communautés concernées, dans le processus décisionnel. C’est ainsi que le C.a.d, après avoir entendu les doléances des participants lors des forums organisés sur la démocratie, a initié ledit projet qui s’exécutera pendant deux ans (2023-2025), dans six départements: Kouilou; Bouenza; Plateaux; Cuvette-Ouest; Sangha et Likouala.
Abordé par la presse, Trésor Nzila Kendé a souligné qu’aucun acteur ne sera laissé pour compte, en vue d’assurer la réussite de ce projet. «Avec ce projet, nous allons beaucoup travailler avec les fonctionnaires et les collectivités au niveau local, pour impulser la mise en œuvre des mécanismes participatifs, afin de créer des espaces de collaboration entre les gouvernants et les gouvernés et cela aura le mérite d’emmener les autorités locales à gouverner par les besoins», a-t-il déclaré, tout en réitérant la volonté de son O.n.g «d’implanter les mécanismes participatifs pour que les populations participent à la prise des décisions, au lieu toutefois de subir ou d’endosser les choix politiques qui ne reposent pas sur leurs besoins».
S’exprimant sur les activités qui seront menées dans le cadre dudit projet, Guershom Gobouang, responsable des programmes et plaidoyer au C.a.d a souligné qu’«il y aura un renforcement des capacités des élus locaux et des citoyens, que ce soit en matière de gouvernance locale, comme sur les droits humains. L’idée, c’est aussi qu’en même temps, on agisse sur le levier gouvernant. Il nous faut également agir sur les gouvernés, pour ensuite les emmener sur un même espace de dialogue». Il a également évoqué la nécessité de ce projet à l’échelle locale. «C’est à cet échelle que les politiques publiques ont le plus d’impact sur les populations», a-t-il affirmé.
Notons que les politiques publiques dans chaque secteur de la vie nationale doivent considérer les recommandations des communautés locales, pour assurer une gestion durable des ressources. Le dialogue entre les élus locaux et les citoyens est primordial, pour faire avancer l’action publique.

Roland KOULOUNGOU

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