Le C.a.p.g.e.d (Consortium des associations pour la promotion de la gouvernance démocratique et l’Etat de droit) a organisé vendredi 13 décembre 2024, à Brazzaville, un atelier de formation des acteurs de la société civile en matière de plaidoyer et de lobbying. Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’«Initiative pour la mobilisation citoyenne contre les restrictions politiques et administratives en République du Congo». C’était en présence de la directrice exécutive de l’O.c.d.h (Observatoire congolais des droits de l’homme), Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo et bien d’autres responsables des organisations de la société civile.
Pendant un jour, les vingt participants à l’atelier de formation (activistes pro-démocraties, défenseurs des droits humains, journalises et syndicalistes), ont eu droit à des exposés en matière de plaidoyer et de lobbying. De ces différentes thématiques développées, il ressort, entre autres, que les notions de plaidoyer, lobbying et la négociation font partie du jargon le plus familier des organisations de la société civile, pour la simple raison qu’elles «constituent l’interface entre les pouvoirs publics et les populations».
Le plaidoyer se mène de façon collective, pour défendre des intérêts communs. Il comprend deux phases principales: la conception et planification; conduire et évaluer. Fruit d’une vision ou de la volonté d’aller vers ce qui est meilleur, le plaidoyer se fait en se basant sur la loi. Tout plaidoyer vise un objectif précis et si celui-ci n’est pas atteint, les formateurs ont conseillé de recadrer le processus.
L’on retient également que la formulation d’un message de plaidoyer obéit à six critères essentiels notamment: clarté; concision; pertinence; précision; cohérence et la logique.
Par contre, le lobbying, qui se mène souvent sans fracas et de façon individuel, a été présenté comme la diplomatie de couloirs, allusion faite aux grands sommets internationaux tels que les Cops sur le climat. En clair, les lobbyistes agissent dans l’ombre, pour influencer ou changer certaines décisions. C’est ce qu’aurait fait le gouvernement congolais au sujet des quarante réformes exigées par le F.m.i (Fonds monétaire international).
Par ailleurs, le C.a.p.g.e.d affirme avoir beaucoup contribué à la tenue du procès sur «l’affaire des disparus du beach». Mais, reconnait-il, «un grand travail reste encore à faire», en ce qui concerne son combat sur la gouvernance démocratique». Car, «depuis le référendum de 2015 ayant abouti à l’adoption d’une nouvelle Constitution, la gouvernance démocratique et l’Etat de droit sont mis à rude épreuve, en République du Congo».
Pour Maixent Agnimba, président du F.g.d.h (Forum sur la gouvernance des droits humains), cet atelier est important, «pour que les défis en termes de démocratie et de droits humains soient relevés. Et cela passe, dit-il, «par la formation des membres des organisations de la société civile, qui se doivent d’être capables d’influencer ou d’influer sur les décisions de ceux qui gouvernent».
A noter que le C.a.p.g.e.d est composé de six associations: l’O.c.d.h, le F.g.d.h, le Mouvement citoyen ras-le-bol, le C.d.h.d (Cercle des droits de l’homme et de développement), l’A.r.p.a2.d.h (Association pour la défense des droits des peuples autochtones).

Hervé EKIRONO

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