A l’issue de son assemblée générale élective, tenue le vendredi 26 juillet 2024, dans la salle polyvalente du F.j.e.c (Forum des jeunes entreprises du Congo), à Brazzaville, le C.c.o.d (Conseil de concertation des O.n.gs de développement) a un nouveau président, Dominique Matondo, ingénieur agronome et de développement, secrétaire général de l’O.n.g C.t.h.a (Congolaise terre des hommes association). Elu pour un mandat de deux ans, renouvelable une fois, il succède à Félix Batantou Oumba, qui a assuré la présidence de cette instance, pendant quatre ans. La vice-présidence a été confiée à Léon Yindoula, membre de l’Encred (Enfance créatrice de développement).
Après le discours moral et bilantiel du président sortant, Félix Batantou Oumba, les participants ont passé en revue toutes les situations du C.c.o.d, à travers un diagnostic approfondi, pour relancer l’organisation sur de bonnes bases, en procédant à l’analyse de plusieurs dossiers soumis à leur appréciation. Ainsi, les participants ont examiné et adopté, avec amendements, entre autres, les statuts et règlement intérieur révisés du C.c.o.d, et le programme d’activités de 2024. L’adhésion des nouveaux membres et le besoin d’améliorer et de renforcer la gouvernance de l’organisation ont nécessité de retoucher les textes fondamentaux, avant de passer au vote pour le renouvellement des instances dirigeantes du conseil.
Après son élection à l’unanimité, le nouveau président du C.c.o.d, Dominique Matondo, a fait son discours d’orientation, dans lequel il a prôné l’unité, en invitant les O.n.gs membres à s’unir, pour affronter les défis auxquels ils font face. «La joie qui m’anime et à tous, c’est d’avoir accompli et respecté les documents juridiques, par la tenue de notre assemblée générale élective. Et en tant qu’élu à la tête de cet outil et au nom de tous les anciens membres, nous souhaitons la bienvenue aux nouveaux membres qui ont accepté de marcher ensemble avec nous, dans ce bateau que nous appelons C.c.o.d», a-t-il déclaré.
Selon lui, le grand défi à relever, c’est la mise en œuvre, durant ce mandat, du plan stratégique. Raison pour laquelle il a appelé les membres à être unis. «Si, nous ne sommes pas unis, rien ne pourra se faire. Pour réussir toute chose, il faut qu’il y ait une cohésion sociale. En tant qu’O.n.g, nous sommes les premiers à montrer l’exemple, pour conseiller les communautés à la base. Si, nous n’avons pas la cohésion sociale, c’est difficile d’atteindre nos objectifs fixés», a-t-il déclaré. La mobilisation doit aussi se faire sur le plan financier. «Nous devons donc renforcer l’autonomisation financière. Nous devons tout faire pour que le plaidoyer que nous avons commencé puisse continuer», a-t-il souligné.
Martin
BALOUA-MALEKA