Le C.e.c.a.c (Collectif des enseignants communautaires et actifs du Congo) s’est réuni en assemblée générale, le samedi 15 juin 2024, à Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville. Cette rencontre, qui a mobilisé des dizaines de membres, a été sanctionnée par une déclaration dans laquelle ce collectif exprime sa gratitude au Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, et à son gouvernement, pour le paiement de leurs trois mois d’arriérés de bourse, ainsi que l’octroi de 3300 postes budgétaires pour l’année 2024.
Après avoir examiné les différents points inscrits à l’ordre du jour, les membres du C.e.c.a.c ont procédé à l’adoption d’une déclaration sanctionnant les travaux de leur assemblée générale. A travers cette déclaration, lue par Fabrice Mankankani, le C.e.c.a.c a rendu «un vibrant hommage mérité à Son Excellence Denis Sassou-Nguesso, Président de la République et père de la Nation congolaise, pour avoir instruit le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et son gouvernement, à diligenter, en mai dernier, le paiement de la tranche boursière des enseignants communautaires, couvrant les mois de janvier, février et mars, ce, conformément aux engagements gouvernementaux pris en conseil des ministres du samedi 7octobre 2023».
Tout en déplorant le paiement irrégulier de cette bourse, une façon pour le gouvernement de les maintenir dans la précarité, surtout en cette période de grandes vacances, le C.e.c.a.c a également, rappelé au gouvernement que leurs collègues exerçant dans le Département de Pointe-Noire, n’ont malheureusement perçu qu’un mois et demi de ces arriérés. Ainsi, ils ont demandé des explications à ce qui s’apparente comme à une politique de deux poids, deux mesures. Ils ont exprimé aussi leur profonde gratitude au Président de la République qui leur a accordé un quota de 3.300 postes budgétaires pour l’année 2024.
Pour barrer la route à certains «syndicalistes véreux du Ministère en charge de l’enseignement primaire et secondaire qui, devenus fonctionnaires, vendent des places à certaines personnes, moyennant des sommes d’argent, au détriment des vrais ayants droits», le C.e.c.a.c réclame l’ouverture d’un guichet unique pour le traitement desdits quotas. Aussi, ils ont revendiqué le paiement, par le gouvernement, de la tranche boursière des mois d’avril, mai et juin de l’année en cours. A titre préventif, question de garantir la bonne tenue de la rentrée scolaire 2024-2025, le C.e.c.a.c a exhorté le gouvernement à éviter des éventuels arriérés de bourses. Et cela passe par le paiement régulier de la bourse des trois mois de vacances.
Hervé EKIRONO