Le C.n.e.f (Comité national économique et financier) s’est réuni en session ordinaire, vendredi 24 novembre 2023, dans les locaux de la Direction nationale de la B.e.a.c (Banque des Etats de l’Afrique centrale), à Brazzaville, sous la direction de Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’économie et des finances. Cette session comptait également pour l’accueil officiel de Serge Dino Daniel Gassackys, comme directeur national de la B.e.a.c, qui assure aussi les fonctions de secrétaire général et rapporteur du C.n.e.f. Il y avait également la participation de Mme Inigrid Olga Ghislaine Eboucka-Babakas, ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, et de Ludovic Ngatsé, ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille public, Michel Dzombala et Marcel Ondélé, nommé récemment et respectivement vice-gouverneur de la B.e.a.c, et secrétaire général adjoint de la Cobac (Commission bancaire de l’Afrique centrale). Les conclusions de cette ont confirmé la poursuite de la consolidation de la bonne situation macroéconomique du Congo.

Au cours de la séance, les membres du C.n.e.f ont procédé à une analyse de la situation économique, monétaire et financière nationale récente et ses perspectives à court terme, à la lumière de l’évolution de l’environnement économique international et sous régional. Ils ont aussi examiné, entre autres dossiers, l’évolution des différents modes de financement de l’économie congolaise au cours du troisième trimestre 2023 et l’état de mise en œuvre des actions portant sur les orientations de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

La photo de famille après l’installation officielle du directeur de la BEAC Congo

Sur le plan international, le comité a noté le regain de l’activité économique mondiale au deuxième trimestre 2023. A ce titre, le F.m.i (Fonds monétaire international) a maintenu inchangé sa prévision de croissance pour l’économie mondiale en 2023, à 3%, contre 3,5% en 2022. L’inflation reviendrait à 6,9% en 2023 contre 8,7% en 2022.
Au niveau sous-régional, les prévisions révisées pour cette année tablent sur un ralentissement de la croissance économique, prévue à 2,4% en 2023, contre 2,7% précédemment projetée, après 2,8% en 2022, en raison principalement du recul plus important de l’activité pétrolière. L’inflation resterait élevée à 5,7% en moyenne, contre 5,6% un an plus tôt, traduisant la hausse des prix des produits alimentaires importés et du carburant dans plusieurs pays.
Au niveau national, le C.n.e.f a confirmé la poursuite de la consolidation de la situation macroéconomique du pays au cours de l’exercice 2023, avec un taux de croissance du P.i.b (Produit intérieur brut) réel qui ressortirait autour de 4%, au lieu de 3% projeté précédemment, après le 0,4% en 2022. Cette situation résulterait principalement de la hausse attendue des activités dans le secteur pétrolier, ainsi que de la progression des activités dans le secteur hors-pétrole.
Sur le front des prix, le taux d’inflation en moyenne annuelle s’est élevé à 3,4% à fin juin 2023, contre 2,6% une année plus tôt, en raison principalement de l’inflation importée. L’examen des différentes modalités de financement de l’économie congolaise au 30 septembre 2023 a permis de relever, concernant le financement bancaire, que l’encourt des crédits a progressé de 8,5%, tandis que les créances en souffrance ont reculé de 5,3%.
S’agissant des financements levés sur le marché des valeurs du trésor de la Cemac, ils affichent un encourt de 1.964,2 milliards de francs Cfa, en hausse de 53,7%. Pour le suivi des actions sur des orientations de la Cermac, le comité a reconnu des avancées, notamment dans le domaine de l’interconnexion des plateformes informatiques des administrations fiscales et des douanes, dans le cadre du projet de compte unique du trésor.
A la fin des travaux, il y a eu la cérémonie d’accueil officiel du directeur national de la B.e.a.c. Après avoir décliné la feuille de route définissant le cadre de l’action à la tête de cette institution, le ministre Jean-Baptiste Ondaye a précisé que Serge Dino Daniel Gassackys, directeur national de la B.e.a.c, est un cadre compétent et nanti d’une riche et longue expérience professionnelle. «Le nouveau directeur qui connaît parfaitement la maison, assumera ses fonctions avec rigueur, dévouement, sens de responsabilité, loyauté et fidélité comme ses prédécesseurs. Car, le contexte économique national reste marqué par de nombreux défis et enjeux», a-t-il déclaré. A noter qu’il est le septième directeur national à occuper ce poste.

Martin BALOUATA-MALEKA

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