Sous la direction de Rigobert Roger Andély, ministre des finances, du budget et du portefeuille public, son président, le C.n.e.f (Comité national économique et financier) a procédé, mercredi 17 août 2022, lors d’une session en présentiel, au siège de la Direction nationale de la B.e.a.c (Banque des Etats de l’Afrique centrale), à Brazzaville, à l’analyse de la situation économique et financière du Congo, pour le premier trimestre de 2022.

Selon Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, qui est la vice-présidente du comité, «les perspectives de l’économie congolaise sont bonnes». La croissance prévue pour 2022 serait supérieure, autour de 1,7%». Mais, «la guerre russo-ukrainienne est en train véritablement d’impacter l’ensemble des économies, aussi bien sur le plan mondial, régional que sur le plan national».
Il est donc clair que malgré la reprise du secteur pétrolier avec la remontée des prix du pétrole, permettant ainsi la relance de l’économie nationale, après la crise économique et la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19, le grand défi reste l’impact de la guerre que la Fédération de Russie mène en Ukraine. «Quand on parle d’impact, il faut mettre en relief l’inflation, c’est-à-dire qu’aujourd’hui, aussi bien sur le plan mondial, régional que national, la lutte contre la flambée des prix est vraiment la préoccupation majeure que l’on retrouve», a-t-elle précisé.
Face à cette situation, le gouvernement du Premier ministre Anatole Collinet Makosso a mis en place un plan de résilience doté, cette année d’un budget de 23 milliards 479 millions de francs Cfa issus des recettes pétrolières, pour financer les producteurs agricoles locaux, protéger les couches sociales fragiles contre l’inflation des prix des denrées alimentaires de base, faciliter le transport des produits de base, subventionner le prix du pain, stabiliser les prix des produits alimentaires et agricoles essentiels et promouvoir la production agricole de substitution aux importations.
Selon la ministre Ebouka-Babackas, «notre économie se porte mieux; elle est, en fait, portée par le secteur non-pétrolier essentiellement, lorsqu’on regarde les chiffres du premier trimestre. Il est intéressant de dire aussi que le secteur pétrolier va contribuer, de façon plus significative, parce qu’il y aura tous ces investissements que les grandes entreprises pétrolières installées chez nous, sont en train de réaliser, contenus dans les conclusions et les discussions qu’il y a lieu avec le ministre en charge des finances, pour voir le contexte de l’impact de la fiscalité dans ce secteur». Elle a conclu que le premier trimestre s’est bien comporté. Mais, tous les paramètres sont aujourd’hui bousculés par l’impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Signalons que cette session s’est déroulée avec la participation d’Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la B.e.a.c, ainsi que de Serge Daniel Dino Gassackys, directeur national de la B.e.a.c, secrétaire général et rapporteur du comité.

Martin
BALOUATA-MALEKA

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