La fréquence des risques de catastrophes dans les Départements de la Cuvette (Mossaka et Loukoléla) et Brazzaville (Madibou, Djiri et Mfilou), est devenue de plus en plus menaçante pour les populations. C’est ainsi que la C.r.f (Croix-Rouge française) a initié une action et obtenu un financement de 1,6 millions d’euros, pour mettre en œuvre un projet de «renforcement de la résilience des populations et des institutions locales, face aux risques de catastrophes d’une durée de 21 mois à compter du 1er juillet 2021».

L’évaluation du Projet de renforcement de la résilience des populations et des institutions locales s’était déroulée dans la salle de conférence de la C.r.c (Croix-Rouge congolaise), au début du mois de juin, à Brazzaville, sous la direction du deuxième vice-président de la C.r.c, Gabriel Goma-Mahinga, en présence de Charles Ndertu, représentant de la C.r.f (Croix-Rouge française), de Mme Mirabelle Enaka, déléguée de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et des représentants des populations bénéficiaires.

Les responsables de la Croix-rouge congolaise pendant l’atélier sur les catastrophes.
Les responsables de la Croix-rouge congolaise pendant l’atélier sur les catastrophes.

Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général de la C.r.c , M. Ngamboulou, a déclaré que «ce temps va nous permettre de partager, avec les volontaires, ce qu’ils ont fait sur le terrain». Puis, il a remercié les cadres de la C.r.f qui ont piloté le projet.
De son côté, le représentant de la C.r.f (Croix-Rouge française), Charles Ndertu, s’est préoccupé de la réalisation de ce projet sur le terrain, en se demandant s’il a bien répondu aux attentes des populations. «C’est notre projet, avons-nous répondu aux besoins de la population?», s’était-il interrogé, avant d’indiquer que «c’est l’occasion de faire un bilan parce que les humanitaires ont été au chevet de plusieurs personnes en détresse, chacun dans son environnement».
Au nom du président national de la C.r.c, Christian Sédar Ndinga, le deuxième vice-président, Gabriel Goma-Mahinga, a demandé à tous de participer à cette réunion d’évaluation. La suite de ce projet sera financée par la Fédération internationale. D’où la présence de Mme Mirabelle Enaka, venue de Kinshasa, en RD Congo. Il faut indiquer que ce projet vise à renforcer les capacités de coordination du Ministère des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, dans la réponse nationale aux risques de catastrophes et aux inondations qui affectent les populations. Le projet cible donc les populations du corridor fluvial dans le Département de la Cuvette, qui subissent les conséquences de crues régulières du Fleuve Congo et des quartiers périphériques de la ville de Brazzaville, sujets aux aléas climatiques saisonniers, inondations et glissements de terrain, du fait des inondations et des pluies violentes.

Narcisse MAVOUNGOU

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