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Campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux, lancée par le C.s.l.c

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Une vue de l'assistance à la cérémonie de lancement de la campagne être citoyen en ligne.
C.s.l.c: campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux

«Être citoyen en ligne, c’est réfléchir avant de publier; réfléchir avant de partager»

Le président du C.s.l.c, Philippe Mvouo, a procédé, le mercredi 15 mai 2024, au lancement officiel de la campagne nationale dénommée «être citoyen en ligne». La cérémonie de lancement de cette campagne qui vise essentiellement à lutter contre «la délinquance et l’incivisme en ligne», s’est déroulée dans la Salle Canal Olympia, située au Rond-point de Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville. C’était en présence de plusieurs invités, dont le président de la Commission nationale des droits de l’homme, Valère Etéka Yemet, le haut-commissaire à la justice restaurative, à la prévention et au traitement de la délinquance juvénile, Adolphe Mbou-Maba, des secrétaires exécutifs des Conseils consultatifs nationaux, des hauts-conseillers (membres du C.s.l.c), du conseiller Gildas Mayéla, représentant le Premier ministre, des représentants des membres du gouvernement, des partis politiques, du président du Comité de suivi et d’évaluation des résultats des assises de la presse congolaise, Ludovic Miyouna, etc.

Au moment où l’on constate une certaine effervescence avec la montée de la contestation populaire à travers les réseaux sociaux où l’on note des appels à la révolte ou à l’organisation des marches pacifiques, à cause particulièrement de l’histoire des terres agricoles que le gouvernement aurait attribuées aux Rwandais, le C.s.l.c entreprend de conscientiser les citoyens, particulièrement les jeunes, à un bon usage des moyens de communication numérique.
Philippe Mvouo et Valère Etéka Yemet
Une vue de l’assistance à la cérémonie de lancement de la campagne être citoyen en ligne.
Ainsi, au cours de la cérémonie de lancement, l’assistance a suivi la présentation du projet de campagne, faite par le Dr Antonin Idriss Bossoto, chef du Parcours S.t.c (Sciences et techniques de la communication) à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines de l’Université Marien Ngouabi, illustrée par une projection vidéo.
Dans son intervention, le Dr Bossoto s’est appesanti sur le bien-fondé de ladite campane, ses visées et surtout ses cibles, à savoir les communicateurs, les journalistes et la jeunesse qui représente 70% des consommateurs des réseaux sociaux. Il a mis l’accent sur le fait que l’utilisation des réseaux sociaux peut exposer à des risques pouvant conduire à des sanctions pénales, en cas de délit. C’est pourquoi il a insisté sur le fait qu’en utilisant les réseaux sociaux, il faut «réfléchir avant de publier; réfléchir avant de partager».
Dans son allocution consacrée au lancement officiel de la campagne «être citoyen en ligne», précédée par la projection des spots publicitaires utilisés au cours de cette campagne, Philippe Mvouo a fait savoir que celle-ci «se caractérise par son «originalité et nous emballe dans un domaine technologique nouveau qui bouleverse nos vies». Il a indiqué que cette campagne, qui s’étendra, d’ici peu, dans les chefs-lieux de départements, «trouve son fondement dans l’exercice de la mission du C.s.l.c qui est de veiller au bon exercice de liberté de l’information et de la communication». Les utilisateurs des médias sociaux au Congo ont augmenté de 296 mille, soit plus de 40,9% entre début 2023 et début 2024. C’est dire le succès de ces nouveaux moyens de communication de masse.
Malheureusement, pour beaucoup, les réseaux sociaux «sont devenus des plateformes d’atteinte à la personnalité, de calomnie, de diffamation des personnalités publiques et des simples citoyens, d’incitation à la haine raciale et ethnique, à la xénophobie, à la manipulation, au chantage, etc».
Philippe Mvouo, pendant la cérémonie
Dr Antonin Idriss Bossoto
Evoquant l’appel du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, à ses compatriotes, de «nous organiser en vue de mieux lutter contre «les assauts récurrents» et déstabilisateurs des réseaux sociaux», Philippe Mvouo a signifié que cette campagne, «à caractère éducationnel, est d’une importance indéniable, pour la protection des citoyens contre les abus des personnes inciviques et mal intentionnées». Pour lui, c’est une campagne qui est venue à propos, «pour combattre l’incivisme et la délinquance en ligne». En conclusion, il a plaidé pour l’implication de tous (politiques, journalistes, cadres de l’administration, communauté religieuse et autres personnes de bonne volonté), pour la réussite de cette campagne «aux allures patriotiques».
Signalons que la cérémonie de lancement de la campagne «être citoyen en ligne» était agrémentée par un groupe folklorique d’Antoine Yirika et l’artiste humoriste Zedem, qui a presté sur le mauvais usage des réseaux sociaux qui s’avèrent, si l’on n’y prend garde, un vrai danger pour la société, avec la diffusion de fake news. En somme, «être citoyen en ligne, c’est réfléchir avant de publier; réfléchir avant de partager».
Hervé EKIRONO

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