La plus grande compétition sportive africaine bat son plein. Même si leur pays n’est pas qualifié, les Congolais adorent le football et ils suivent les matches de la Can (Coupe d’Afrique des Nations) sur le petit écran. Sauf que dans les deux grandes villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, l’instabilité du service d’électricité les contraint les mordus du football à changer de quartier, à chaque fois, pour pouvoir suivre les matches de leurs choix. Les délestages, les black-out ou coupures d’électricité sont tellement devenus monnaie courante qu’on ne s’en étonne même plus. Même l’eau courante est toujours rare dans les quartiers et on n’en parle même plus. Résignés, les Congolais en sont réduits à être admiratifs de ce que la Côte d’Ivoire étale comme réalisations pour abriter la Can. Les grands travaux congolais sont devenus si petits! Et dire qu’on nous avait promis l’émergence à l’horizon 2025. Gardons espoir, il y a encore un an, peut-être qu’on va corriger ce qui ne va pas!