Si quelqu’un a su comment transformer une chanson en hymne, c’est bien l’artiste musicien Joseph Samba Mayinguila dit Samba Mascott, ancien de l’Orchestre Les Bantous de la capitale, décédé en avril 1991. Il était devenu célèbre, grâce à ses chansons «Marie-Jeanne» et «Sammy na Katy» qui ont permis le décollage de sa carrière musicale. La chanson «Marie-Jeanne», consacrée à la victoire des Diables-Rouges à la Can (Coupe d’Afrique des Nations) Yaoundé 1972, est même devenue un hymne à cette victoire congolaise.
Par ses compositions et son style particulier, Samba Mascott a laissé une empreinte indélébile sur la musique congolaise. Au cours de sa carrière, il a développé un langage musical singulier, en fusionnant la rumba avec des éléments de jazz et de musique traditionnelle. Sa chanson «Marie-Jeanne» peut être alignée dans le style rap, de par sa diction dans un langage rigolo et un accent gabonais. «Quand je ne te vois pas, mon cœur fait ngoungoungou eeh samou sama!». Marie-Jeanne étant la coupe que convoitaient aussi bien les Diables-Rouges que les autres équipes africaines, dont les Lions indomptables du Cameroun qui jouaient à domicile.
Le 5 mars 1972, le Congo inscrivait son nom en lettres d’or, dans l’histoire du football africain, en battant le Mali par 3 buts à 2, dans une finale époustouflante et pleine de suspense, à Yaoundé. Marie Jeanne devenait congolaise et Samba Mascott était là pour faire entrer l’évènement dans l’éternité, par sa chanson mythique. Quand il sait mettre ses talents en avant, le Congo est capable de plein de choses. Ce n’est pas ce qu’on voit aujourd’hui!

Roland KOULOUNGOU

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