La Can (Coupe d’Afrique des Nations) de volleyball messieurs a démarré en Egypte, depuis le vendredi 1er septembre 2023. Il se joue pendant deux semaines, jusqu’au jeudi 14 septembre. Vingt pays étaient programmés à cette 24ème édition du championnat d(Afrique de volleyball messieurs. Ces pays sont les suivants: Algérie, Cameroun,  Congo, RD Congo, Ghana, Guinée, Ethiopie, Kenya, Libye, Mali, Maroc, Nigeria, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Tunisie, Sénégal, Zambie et l’Egypte, pays hôte. Malheureusement, les Diables-Rouges du Congo, malgré leur préparation de quatre mois, n’ont pas pu faire le déplacement du Caire, pour manque de budget. Il n’y a plus donc que 19 pays qui y participent. Et c’est pour la deuxième fois, après les dames qui ont manqué la Can du Cameroun, que le Congo est aux abonnés absents.

Le président de la Fécovo (Fédération congolaise de volleyball), le colonel Jean-Claude Mopita, est confus. Malgré son engagement et les sacrifices qu’il consent pour faire marcher les choses, il est obligé de constater que le volleyball congolais est absent aux grandes compétitions africaines. La seule cause: le manque d’argent. C’est triste.
En effet, les Diables-Rouges volleyball dames n’ont pas pu participer à la 21ème édition du championnat d’Afrique féminin de volleyball, qui s’est déroulée du 16 au 24 août 2023, dans un pays voisin, le Cameroun. Pourtant, on pouvait y aller même par la route. Mais, pas d’argent. Nos volleyeuses sont restées à la maison, au grand dam du volleyball congolais.
L’espoir était permis pour la sélection nationale masculine, appelée à fouler le sol égyptien, pour la Can 2023. Les Diables-Rouges volleyball messieurs se sont préparés sérieusement à ce rendez-vous, grâce au maigre moyens mobilisés par la Fécovo qui a fait venir sept professionnels. Ils ont fait quatre mois d’entraînement à Brazzaville et attendaient patiemment de se rendre en Egypte. Ils devaient quitter la capitale le 30 août dernier. Et puis le macabre verdict est tombé, brisant leur rêve égyptien: la délégation congolaise ne peut pas se rendre en Egypte, par manque de budget. C’est la désillusion. Comment l’Etat congolais s’arrange-t-il à ne pas financer son sport, en dehors du football? On se pose la question.
Le climat dans le milieu du volley était à la contrariété. Le président du comité exécutif de la Fécovo, Jean-Claude Mopita, a dû présenter ses excuses aux Diables-Rouges, pour les quatre mois de durs labeurs passés aux entrainements qui n’ont finalement rien donné. Les sept professionnels qui faisaient partie de la sélection dont les frais de transport et de séjour à Brazzaville étaient supportés par le team-manager, vont repartir dans les pays où ils évoluent. Pour Déo Gracias, professionnel en France, «le gouvernement devrait, à la longue, prendre ses responsabilités, de faire voyager ses équipes, afin de rallumer la flamme du volleyball au Congo», a-t-il indiqué.
Il sied de rappeler que c’est pour la quatrième fois que les Diables-Rouges devaient participer à la phase finale de la Can, après celle de 1976 à Tunis, 2011, à Tanger (Maroc) et de 2019 encore à Tunis où ils avaient terminé en sixième position sur 22 pays participants.

Luze Ernest BAKALA

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