Centre d’insertion et réinsertion d’Aubeville (Département de la Bouenza)

Le ministre Ngouélondélé s’empresse de voir le centre ouvrir ses portes

Le ministre en charge de la jeunesse, Hugues Ngouélondélé, a effectué, jeudi 25 avril 2024, une visite des travaux de construction et de réhabilitation du Centre d’insertion et réinsertion d’Aubeville, dans la Département de la Bouenza, qui va recevoir plus de 400 jeunes en délicatesse avec la loi, pour leur réinsertion. Accompagné du préfet Jules Monkala-Tsoumou, le chef du chantier l’a rassuré que les travaux sont déjà exécutés à 90% et seront bientôt à leur terme. Mais, la route en terre vers Boko-Songo, qui donne accès à ce centre, à une quinzaine de kilomètres à partir de Madingou, est en très mauvais état.

20 bâtiments sortis de terre et 12 autres en reconstruction. C’est le panorama du Centre d’insertion et réinsertion d’Aubeville qui devra accueillir ses premiers pensionnaires avant la fin de cette année. Après la visite des travaux, par le ministre Ngouélondélé, il ressort qu’il y a une avancée significative des travaux. Certains bâtiments sont au niveau des finitions. Il s’agit de ceux qui vont servir, entre autres, de salles de classe, d’administration, de réfectoire ou restaurant, d’infirmerie, d’amphithéâtre de plus de 250 places. De même, les terrains de sport et la ferme sont vers la fin des travaux.
Le seul bémol, c’est au niveau de la route desservant la localité d’Aubeville. C’est une route datant des années 90 avec des bourbiers, des érosions et des ponts en béton armé sur le point de s’affaisser, donnant du fil à retordre aux usagers et à l’entreprise pour l’acheminement des matériaux de construction et du mobilier. Le ministre Hugues Ngouélondélé a bravé l’état de cette route, mais il reste optimiste quant à son aménagement, pour faciliter la circulation automobile, surtout quand les futures locataires et leurs encadreurs prendront possession des lieux.
Le ministre Ngouélondélé pendant la visite du centre
Des bâtiments achevés
Une grande salle achevée
Des bâtiments en voie d’achèvement.
Le ministre Hugues Ngouélondélé, livrant ses impressions à la presse, après la visite du centre.
Le mur de clôture est achevé.
«C’était une visite de travail, donc une visite de routine, puisque depuis le début, nous venons ici, à chaque fois qu’il y a des avancées. Nous sommes venus contrôler ce qui se fait. Le contrôle nous donne un résultat satisfaisant, puisque les travaux sont bien avancés. J’espère que d’ici là, on pourra finir et commencer à interner les jeunes gens ici. C’est un environnement magnifique et il faut planter les arbres et faire un beau jardin, par la suite tout le monde pourra venir ici plus aisément. Il faudra qu’on trouve une solution pour cette route, car ça ralentit les travaux, puisque le matériel arrive par là. L’année dernière, quand nous sommes venus ici, on pouvait atteindre Madingou après 20 ou 30 minutes. Mais, là c’est une catastrophe. Il faudrait très rapidement qu’on trouve de solution. Je parlerais au Premier ministre de la route, l’eau et l’électricité. Tout ça est faisable en peu de temps. Il suffit d’avoir un peu de volonté, on va y arriver», a-t-il confié.
L’aboutissement de ce projet de reconstruction et d’élargissement du Centre d’insertion et de réinsertion d’Aubeville est l’une des réponses appropriées du gouvernement à l’encadrement des adolescents et jeunes qui s’égarent dans les groupes de bandits appelés «bébés noirs ou kulunas», afin de leur éviter la sentence publique du barbecue (justice populaire), comme on le constate ces derniers temps.
Luze Ernest BAKALA

Oh bonjour
Ravi de vous retrouver.

Inscrivez-vous pour recevoir du contenu génial dans votre boîte de réception.

Nous ne spammons pas !

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici