Les quartiers d’arrondissements manquent de cadres de divertissement. Grâce à l’appui financier du Pnud (Programme des Nations unies pour le développement), le quartier 23 de Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, a lancé une initiative à travers le Comité de gestion et de développement communautaire, qui vise à projeter des films et à créer des bibliothèques au profit des jeunes.
«C’est un programme de divertissement initié ensemble avec le Pnud. Les textes d’application portant création de ces comités sont sortis en 2013. Mais depuis cette année, aucune création et aucune extension de ces comités n’a pas été mise en place. Depuis quelques jours, il y a un coup d’accélérateur qui est donné suite à ce constat», a expliqué Jean-Jacques Ndalla, secrétaire général du quartier 23. Il y a toute une kyrielle de projets pour mieux véhiculer la langue française à travers la lecture ainsi que sa transmission au sein des populations. «Nous avons initié, avant même l’arrivée de ce projet, que l’Institut français du Congo (I.f.c) fasse des descentes, une fois par mois, pour venir parler du livre», a-t-il poursuivi.

Une séance de projection de film dans le Quartier 23 de Bacongo.
Une séance de projection de film dans le Quartier 23 de Bacongo.

En effet, les gestionnaires de ce programme ont arrêté avec les descentes tournantes et mensuelles dans les écoles. Le quartier 23 compte près de cinq écoles privées et deux publiques (Les Trois francs et le Lycée technique Théophile Mbemba). «Nous aimerions faire la promotion du livre auprès des enfants fréquentant ces écoles. C’est la deuxième fois que la bibliothèque descend, pour faire aussi qu’en termes de diversités culturelles, que nos populations redécouvrent le cinéma à travers ce tour de cinéma de jeunesse», a-t-il expliqué.
Les films retenus dans le cadre de ce projet sont des dessins animés. Le choix de ces films s’explique par le souci de préserver les enfants des images violentes. «Il y a une montée en puissance en termes de fréquentations, d’après les échos que nous avons des parents qui découvraient ce programme», a-t-il confié.
Saturnin Samba, président de l’Association Tabawa, qui s’investit dans la promotion du théâtre et de la bibliothèque auprès des enfants, se réjouit de ce projet qui représente un atout majeur pour le quartier. «Nous sommes décidés à faire vivre le quartier, une fois par mois, à travers le cinéma et, une fois par semaine, à travers une activité à la bibliothèque, avec l’appui de l’I.f.c», a-t-il précisé. Cette activité vise à éradiquer l’oisiveté en milieu juvénile. Car, il faut aussi enrichir les enfants en culture et en activités sportives, basées essentiellement sur le patinage très exercé par les gamins et les adolescents sur la corniche Sud de Brazzaville. «Il y a de l’engouement, parce que ça fait du bien, car quand il n’y a pas d’activités culturelles, les enfants sont à la merci de l’oisiveté. Or, ces activités les mettent en communion», a affirmé Saturnin Samba.
Pour mieux asseoir le projet, un C.e.g (Collège d’enseignement général) d’essai, initié par la Présidence de la République, est en construction. «Parce qu’il se passe beaucoup d’événements dans les quartiers, mais le haut sommet n’est pas souvent informé. Nous, nous servons de relai entre la mairie et la présidence, par exemple», a déclaré Monsieur Samba. Espérons que cette initiative va inspirer les chefs de quartiers, pour offrir aux enfants et aux jeunes des divertissements sains.

Achille TCHIKABAKA

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