Parmi les douze points à l’ordre du jour de la session ordinaire du Comité central du P.c.t (Parti congolais du travail), tenue du 26 au 27 décembre 2023, dans la salle des congrès du Palais des congrès, à Brazzaville, figurait le sixième congrès ordinaire, qui aura lieu en 2024. Les 569 membres du Comité central ont suivi les orientations du secrétaire général, Pierre Moussa, qui a présidé cette session dans un «esprit de camaraderie, discipline et de fraternité».
Parmi les points soumis à l’intelligence et à la sagacité des membres du Comité central du P.c.t, il y avait, entre autres: le projet de budget exercice 2024; la synthèse des travaux du Comité central en 2023; le rapport des élections sénatoriales notamment les leçons à tirer de la participation du parti; le rapport d’activités 2023 marqué par une critique de l’intense activité et les enseignements tirés; le programme d’activités 2024 centré sur les objectifs de conservation du pouvoir; le suivi de l’action publique en vue d’un accompagnement optimal des institutions publiques; la préparation, l’organisation mais surtout la réussite du sixième congrès ordinaire du parti.
En toute responsabilité, les membres du Comité central ont apprécié le travail qui a été fait par le secrétariat permanent et le Bureau politique. «Ils ont mis en évidence les performances et les limites du parti dans la réalisation des objectifs et tiré les enseignements qui permettront d’affronter ,avec efficacité, les défis futurs», rapporte le communiqué final sanctionnant les travaux de cette session et lu par Romuald Parfait Iloki, secrétaire permanent, chef du département de la communication.
Attaché à son sacerdoce, le secrétaire général, Pierre Moussa, s’est projeté dans «la tenue du sixième congrès ordinaire dont l’issue déterminant sera en fonction de la capacité et de la qualité de la mobilisation». Pour atteindre ce pari, Pierre Moussa a exhorté les militants et les sympathisants à «prendre la réelle mesure des enjeux, être soudés, faire preuve d’engagement exemplaires et cultiver la camaraderie dans le cheminement».
En agissant ainsi, le secrétaire général estime «c’est ainsi que seront garantis les résultats dignes de la confiance du peuple et de ses attentes légitimes, de plus en plus fortes et exigeantes». «Il s’impose à nous de redoubler d’ardeur dans le suivi de l’action publique, en vue d’un accompagnement plus responsable du Président de la République et de son gouvernement, dans la mise en œuvre des ambitions pour le pays», a-t-il ajouté.
Annoncé pourtant par le Bureau politique, le code éthique qui doit encadrer l’action politique des cadres et militants du parti n’a pas été examiné au cours de cette session du Comité central, parce que le débat au niveau du Bureau politique sur ce projet n’a pas encore été épuisé. On peut tout de même remarquer que cette session a été aussi l’occasion pour les membres du Comité central d’exprimer leurs attentes, car beaucoup estiment être laissés sur le carreau, alors que d’autres occupent plusieurs fonctions. Une situation qui affecte le moral des concernés et crée beaucoup de frustration. Quoiqu’il en soit, Pierre Moussa, qui a rassuré que le parti s’arrangera toujours pour ne laisser personne au bord du chemin, a invité les camarades «à la discipline».
Chrysostome
FOUCK ZONZEKA