Débutée le 15 octobre dernier, la première session ordinaire budgétaire de la 4ème législature du sénat a pris fin le samedi 23 décembre 2023, au Palais du parlement, à Brazzaville. Dans son mot de clôture, le président de cette institution, Pierre Ngolo, a invité les sénateurs à veiller jalousement sur la bonne gestion du budget de l’Etat exercice 2024 qu’ils venaient d’adopter. Le but, a-t-il martelé, est que «chaque franc qui sort du Trésor public serve l’intérêt public». C’était en présence du ministre d’Etat Pierre Mabiala, ministre des affaires foncières et des relations avec le parlement.
Au terme de de leur session budgétaire qui a duré 70 jours, les sénateurs ont adopté onze affaires sur les dix-sept inscrites à l’ordre du jour. Les autres affaires ont été renvoyées à la prochaine session. Au nombre des affaires adoptées, figurait le budget de l’Etat exercice 2024, encore appelé budget programme, par rapport au nouveau mode de gestion des finances publiques.
Dans son allocution de clôture, Pierre Ngolo a invité les sénateurs à plus de responsabilité, martelant que plus rien ne sera comme avant, quant à la gestion des finances publiques. Pour lui, les sénateurs doivent veiller à la bonne exécution, par le gouvernement, du budget de l’Etat. «Ensemble, nous avons travaillé à façonner un budget qui reflète les aspirations et les besoins de notre Nation. En notre qualité de législateur, nous avons la responsabilité de veiller à ce chaque franc dépensé, serve au mieux l’intérêt public. Surtout que le budget 2024 consacre le passage du budget des moyens au budget programme, à travers un échantillon de six ministères. Vous convenez avec moi que la loi des finances 2024, aux ambitions clairement déclinées, inaugure le triennal 2024-2026. Plaçons-le donc sous le signe de la recherche, de la performance et de l’efficacité des interventions de l’Etat, ainsi que sous celui de la diversification accrue des sources de croissance», a-t-il déclaré.
A en croire Pierre Ngolo, l’exécution optimale du budget de l’Etat permettra sans doute au Congo de faire une entrée réussie dans la dernière tranche du P.n.d (Plan national de développement) 2022-2026. Ce qui permettra, au bout du compte, d’atteindre les objectifs fixés. Et que le peuple ressente une amorce de soulagement.
Le président du sénat a, enfin, présenté ses vœux les meilleurs pour l’année 2024 à ses collègues sénateurs. Après plus d’un mois de vacances parlementaires, ils se retrouveront à partir de février prochain, pour une nouvelle session.
Hervé EKIRONO