Dans le cadre de la mise en œuvre de la quatrième phase du Projet Redisse (Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale), financé par la Banque mondiale, il s’est tenu, lundi 27 février 2023, à l’Hôtel Pefaco Maya-Maya, à Brazzaville la quatrième session ordinaire du comité de pilotage, sous le patronage du ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki, en sa qualité de vice-président, en présence de Ferdinand Sosthène Likouka, directeur de cabinet de la ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale et du Dr Jean-Pierre Okandzé Elenga, coordonnateur du projet. Au cours de cette session, il a été relevé l’importance de construire une antenne de laboratoire de santé publique à Pointe-Noire. Les fonds sont disponibles.

Le comité de pilotage du Projet Redisse a passé en revue le rapport pour se rendre compte de la mise en œuvre des activités du projet planifié au cours de cette année. L’objectif étant de s’assurer si les activités menées sont en adéquation avec les objectifs fixés par le projet. Il a encouragé l’Unité de gestion du projet à planifier l’ensemble des activités prioritaires à mener d’ici la clôture fixée au 31 juillet 2024.
Les activités inscrites dans le programme de travail budgétisé annuel et le plan de passation des marchés 2023-2024 sont à plus de 90% en lien avec le plan d’action national de sécurité sanitaire. Les activités détaillées sont alignées aux objectifs de développement et aux indicateurs des résultats du projet. Le budget du programme s’élève à 5.793.672.110 francs Cfa.
Présentant les principales activités prévues, le Dr Jean Pierre Okandzé Elenga, coordonnateur du projet, a déclaré: «Il s’agit de la construction d’une antenne de laboratoire de santé publique de Pointe-Noire. Vous savez que notre capitale économique, ces derniers temps, recouvre beaucoup d’épidémies. C’est pourquoi nous voulons ériger un laboratoire à la hauteur de celui qui est à Brazzaville, afin de poser des diagnostics au niveau de Pointe-Noire, au lieu de transférer les échantillons sur Brazzaville ou ailleurs.
La deuxième activité va porter sur le renforcement des capacités de détection et de riposte contre les maladies dans trois secteurs: humain; animal et environnement. Aujourd’hui, 70% des épidémies sont des maladies qui partent des animaux vers les hommes. A ce niveau, nous voulons renforcer le secteur animal, parce que le Projet Redisse 4 est mis en œuvre dans le cadre de la santé animale, environnementale et humaine. En dehors du laboratoire de Pointe-Noire de santé publique, nous voulons réhabiliter le laboratoire vétérinaire, mettre en place un bon laboratoire de diagnostic au niveau de Brazzaville. Ces deux activités peuvent permettre de consommer les 70% de l’argent qui nous reste jusqu’à la fin du projet. Le budget, qui est en même temps le solde du projet, est autour de 5 milliards 707 millions 510 mille francs Cfa qui nous reste dans le compte que nous espérons consommer d’ici le 31 juillet 2024».
«Pour l’impact, toutes les administrations concernées par la mise en œuvre du projet doivent prendre le projet à bras le corps. C’est leur projet, financé sur un prêt que le Congo a contracté auprès de la Banque mondiale… Ce prêt sera remboursé jusqu’à 2049. On a déjà sacrifié certains de nos enfants. Il faut mettre à profit cet argent. Si on ne l’utilise pas, l’argent repartira à la banque et on risque de payer une dette qu’on n’a pas consommée», a-t-il conclu.

Martin
BALOUATA-MALEKA

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