Le Comité national de l’I.t.i.e (Initiative pour la transparence dans les industries extractives), a organisé, vendredi 13 décembre 204, à l’Hôtel Péfaco Maya-Maya, à Brazzaville, en partenariat avec l’Icaf (Initiative pour les forêts d’Afrique centrale) et l’Unops (Bureau des Nations unies pour l’appui aux projets), un atelier de sensibilisation sur la norme I.t.i.e 2023 et sur la dissémination du rapport I.t.i.e exercice 2021.
Placé sous le patronage de Florent Michel Okoko, secrétaire permanent du Comité national I.t.i.e, avec à ses côtés Christian Mounzéo et Brice Makosso, respectivement, responsables de la société civile et membres du Comité national I.t.i.e, en présence de Jules Katubadi, spécialiste technique en partenariat, au secrétariat de l’Icaf à Brazzaville, et Mme Marie-Chantal Lumba, représentant l’Unops, cet atelier a regroupé les représentants des administrations publiques, des sociétés extractives et forestières ainsi que des organisations de la société civile.
La norme 2023 de l’I.t.i.e a évolué pour répondre aux besoins des parties prenantes à un contexte mondial changeant. Dans sa quatrième version, cette norme comprend actuellement plusieurs dispositions nouvelles visant l’amélioration devant permettre aux pays membres de relever les défis actuels les plus pressants, concernant la gouvernance des ressources naturelles. Il est à signaler que le score du Congo n’est pas encore élevé, il se situe seulement au niveau moyen.
Le rapport, quant à lui, est la pierre angulaire qui donne des informations les plus fiables sur les données pour les finances publiques. Sa validation est un mécanisme de contrôle qualité. Cette évaluation porte sur l’engagement du gouvernement, des entreprises et de la société civile. Les trois parties constituent une plateforme multipartite qui décide par consensus. L’impact de l’I.t.i.e est apprécié à travers un plan d’action permettant le débat public et l’accessibilité aux données. Les rapports de l’I.t.i.e sont toujours accompagnés de recommandations tirées des leçons de mise en œuvre des exercices.
Le rapport 2021 a révélé que les entreprises extractives ont versé 92,47% des paiements totaux. Les régies financières et entités publiques ont reconnu 94,30% des revenus totaux. Cependant, un écart de 2,94% a été détecté lors du rapprochement des paiements numéraires. Selon la conclusion du rapport, bien que cet écart excède le seuil de tolérance préétabli par le Comité national I.t.i.e, il ne met pas en doute la fiabilité globale des revenus reportés par l’Etat.
Forent Michel Okoko a rassuré que «l’un des aspects essentiels de l’initiative aujourd’hui est la maximisation des recettes de l’Etat. C’est capital pour en faire la maximisation des recettes de l’Etat, il faut avoir de l’information claire et compréhensible, pour permettre aux décideurs de pouvoir faire avancer ce choix. L’ITIE aujourd’hui est l’une des institutions qui permet d’avoir l’ensemble des informations qui entrent dans la composition des ressources produisant des recettes issues des industries extractives. C’est pourquoi la mobilisation des recettes de l’Etat est aujourd’hui un facteur-clé, dans un contexte de répondre, entre autres, aux aspirations élémentaires de la population du pays». Signalons que le rapport 2022 a été approuvé et adopté le 11 décembre 2024, par le Comité national I.t.i.e. Le rapport 2023 sera publié avant la fin du premier semestre 2025.

Martin BALOUATA-MALEKA

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