Le Comité national de l’Initiative de transparence dans les industries extractives (I.t.i.e) a organisé, jeudi 24 novembre 2022, à l’Hôtel Pefaco, à Brazzaville, une session de sensibilisation sur le protocole dédié à la participation de la société civile dans l’I.t.i.e, qui est l’exigence 1.3 de la norme I.t.i.e. Réservée à la presse nationale, cette session de sensibilisation a eu lieu avec l’appui du Prisp (Projet des réformes intégrées du secteur public), sous le patronage de Christian Mounzéo, vice-président du Comité national I.t.i.e, en présence de Brice Mackosso, membre dudit comité, et Arsène Bozire Clovis Assen Ontsouon, responsable de suivi et évaluation au Prisp.
Faire connaître aux journalistes congolais le protocole de la société civile qui est une disposition de la norme I.t.i.e. Tel était l’objectif de la rencontre de sensibilisation organisée par le Comité national I.t.i.e. Ce protocole est une exigence de la norme I.t.i.e faisant référence au rôle particulier de la société civile, en termes de qualité de suivi, surtout en tenant compte de la troisième validation du Congo par le Conseil d’administration international de l’I.t.i.e.
La société civile doit se mobiliser pour booster la transparence dans les revenus extractifs et forestiers qui reviennent au Congo. Soutenir la transparence dans le secteur extractif est un gage du développement national. Le protocole destiné à la société civile constitue un outil indispensable et déterminant de garantie de l’espace civique pour toutes les organisations de la société civile, ainsi que des médias engagés dans le suivi de la gouvernance des ressources naturelles.
Christian Mounzéo a insisté sur le fait que «les médias jouent un rôle-clé en matière de dissémination des informations relatives à l’exploitation du pétrole, du gaz, des mines et de la forêt, ainsi que le suivi des opérations relatives à la gestion de ces ressources sur toute la chaîne de valeur. Il est donc de la responsabilité du gouvernement de la République du Congo, de s’assurer qu’aucun obstacle administratif ou pratique de facto, provenant de quelque niveau de gouvernement que ce soit, n’entrave la capacité de la société civile et des médias à organiser librement des activités publiques de diffusion d’informations et de sensibilisation liées à l’I.t.i.e».
A noter que le Congo est actuellement engagé dans le processus de validation dont le but est d’évaluer la conformité dans la mise en œuvre des exigences de l’I.t.i.e. Ce processus est en cours depuis juin 2022. Il prendra fin au mois de décembre. En rapport avec cette évaluation, l’appréciation faite par les évaluateurs considère une mise en œuvre de l’exigence 1.3 en grande partie respectée. Mais, il faut la rehausser. Raison pour laquelle le Comité national I.t.i.e a décidé de mettre en place un programme de sensibilisation sur le protocole, en direction de toutes les parties prenantes, dans le but de les amener à s’en approprier.
Martin
BALAOUATA-MALEKA