En 2024, le nombre de personnes prises en charge par les services du Commandement de la sécurité civile, sur l’ensemble du territoire national, pendant les sessions des examens d’Etat et des concours, a atteint 18.977, soit une augmentation de 4.901 personnes par rapport à l’année 2023 (14.076), selon «un bilan sur la couverture sanitaire des examens d’Etat et concours», présenté, vendredi 30 août 2024, au cours d’un point de presse à la caserne principale des sapeurs-pompiers, à Brazzaville, en présence du commandant de la sécurité civile, le général Albert Ngoto, des officiers de son commandement et des invités.

La couverture sanitaire des concours et examens d’Etat est devenue, depuis 2018, un service régulier qu’assure le Commandement de la sécurité civile, conformément à sa vocation de service public de secours. A chaque session, le Commandement de la sécurité civile déploie son dispositif prévisionnel de secours médicalisé. Ainsi, au fil des années depuis sept ans, le nombre de cas pris en charge dans ces opérations d’assistance sanitaire est sans cesse en augmentation. Cette année, «au total, 917 centres d’examens et concours répartis dans 45 localités ont bénéficié de cette couverture, parmi lesquelles 10 localités abritant les services de la sécurité civile et 35 autres localités où la sécurité civile n’est pas implantée», indique le bilan présenté par José Aimé Moupaaga Dziengué, le chef de cabinet du commandant de la sécurité civile.

Le général Albert Ngoto (à droite), suivant la conférence de presse.

Parmi «les symptômes pathologiques dominant figurent: les céphalées (6.200 cas), le paulinisme (2.673 cas), des douleurs abdominales (2.002 cas), le syndrome grippal (1.447 cas), la dysménorrhée (1.282 cas) ainsi que des troubles fonctionnels intestinaux (1.092 cas)».
Le bilan de la couverture sanitaire des examens d’Etat et concours de cette année fait état d’une hausse de 4.091 cas comparativement aux interventions menées en 2023 (2.978 cas), soit une augmentation de 1.923 cas, qui se justifie par le nombre croissant des localités couvertes: 27 localités en 2023 contre 45 cette année.
De même, le plus grand nombre de cas pris en charge a été réalisé pendant le baccalauréat technique avec 2.599 cas, soit 13,70%, le B.e.p.c (Brevet d’études du premier cycle) avec 6.795 cas, soit 35,81%, suivi du brevet d’études professionnelles, techniques et technicien avec 1.671 cas, soit 8,80%.
Dans son mot de circonstance, José Aimé Moupaaga Dziengué a salué l’implication des départements ministériels en charge de l’enseignement général et de l’enseignement technique, pour l’appui financier qui, selon lui, «contribue énormément à la mobilisation générale des personnels et la réunion des moyens logistiques nécessaires. C’est le cas pour cette année où 1.602 agents, 37 véhicules et 2 motos ont été impliqués». Notons qu’«avec 8.583 cas, Brazzaville est la localité ayant enregistré le plus grand nombre d’interventions, suivie des Départements de la Cuvette (1.470 cas), de Pointe-Noire (1.444 cas) et du Niari (1.360 cas)», note le bilan.

Roland KOULOUNGOU

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