La logique économique voudrait que les prix évoluent normalement, parce que les prix des intrants dans la fabrication d’un produit évoluent du fait du marché et aussi du fait qu’à l’international, les choses bougent énormément. C’est le cas du pain qui est fabriqué à partir du blé. Les deux plus grands producteurs de blé au monde, la Russie et l’Ukraine, étant en guerre, le prix du blé a flambé au niveau international. Le Ministère du commerce, des approvisionnements et de la consommation, qui a la responsabilité des prix, a trouvé des mesures de compensation avec les minotiers qui produisent de la farine, pour maintenir le prix actuel du pain. Mais, ces mesures n’ont plus été suffisantes pour deux produits: le ciment et la bière.

Accepter l’augmentation des prix du ciment et des boissons dont la bière ou voir les cimenteries et les brasseries fermer: le Ministère du commerce est, aujourd’hui, confronté à des choix très difficiles. Des nuits sont aujourd’hui blanchies au Ministère du commerce, pour trouver ce que l’on peut appeler, la «solution du moindre mal», pour ne pas voir les cimenteries et les brasseries fermer dans notre pays.
Il y a quelques jours, un compromis a été trouvé avec les cimenteries qui ont accepté une légère augmentation du prix du ciment, à un niveau permettant de ne pas étouffer les consommateurs. Le prix actuel augmenté du ciment reste malgré tout le plus bas de la sous-région, par rapport aux pays comme la RD Congo, l’Angola, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Cameroun et la Centrafrique.
Concernant les prix des boissons dont la bière, les nuits continuent d’être blanchies au Ministère du commerce, avec les deux principales brasseries qui risquent de fermer, si une solution à l’instar des cimenteries, n’est pas trouvée dans les tout prochains jours. Les équipes des prix du Ministère du commerce blanchissent les nuits avec les brasseurs, pour tenter de trouver une solution de compromis de nature à soulager en même temps les brasseries et les consommateurs. Il faut reconnaître que le prix actuel de la bière au Congo est le plus bas de la sous-région.
Choix très difficile pour le ministre d’Etat Alphonse Claude N’Silou, ministre du commerce des approvisionnements et de la consommation, qui s’est toujours opposé à toute augmentation des prix des produits de base, dont la bière. Accepter la fermeture des brasseries ou accepter l’augmentation du prix de la bière? Voilà le choix cornélien devant lequel le ministre en charge du commerce se retrouve, entre le sentiment d’affection des populations dont il se soucie du pouvoir d’achat et le devoir d’homme d’Etat qui le condamne à ne pas laisser les brasseries fermer au risque de perdre des emplois.

Narcisse MAVOUNGOU

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