Le Prophète des Nations William Arsène Yaucat Guendi a engagé des huissiers de justice pour notifier le déguisement aux occupants illégaux de son domaine de plus de 16 hectares, situé dans la commune de Kintélé, qui s’étend du Fleuve Congo à la route goudronnée qui borde le Stade de Kintélé. C’est l’aboutissement d’une chronique judiciaire depuis 2015. L’affaire, dans laquelle sont impliqués de hauts officiers de l’armée congolaise et de hauts cadres de la justice, a connu plusieurs rebondissements.
L’affaire a connu son épilogue le 27 juin 2024, au terme d’une audience de la Cour suprême qui a rendu son arrêt de cassation le 18 août 2024. Sur cet arrêt, on peut lire: «Par ces motifs, en la forme, déclare recevable le pourvoi. Au fond, sans qu’il y ait eu lieu d’examiner les autres moyens, casse sans renvoi en toutes ses dispositions ledit arrêt. Ordonne la restitution, à Monsieur Arsène William Yaucat Guendi, de la somme de 50.000 F.Cfa, consignée au greffe de la Cour suprême, à peine de déchéance. Condamne Messieurs Bomiango Oyoko Damien, Iwandza Narcisse Didier et autres aux dépens…».
Le litige foncier, qui a opposé le prophète des Nations William Arsène Yaucat Guendi et plusieurs occupants illégaux de son de son domaine, dans la commune de Kintélé, a défrayé la chronique. Avec l’apport de faux documents, des personnes haut placées convoitaient cet espace que le prophète des Nations William Arsène Yaucat Guendi a acquis régulièrement depuis 1989. L’arrêt rendu par la Cour suprême a été largement commenté par le Prophète des Nations, au cours du réveillon de la Saint-Sylvestre, le 31 décembre 2024, qu’il a organisé sur le site dont il a remporté la bataille judiciaire.
Se confiant à la presse, l’homme de Dieu a déclaré que «la particularité de ce réveillon de la Saint-Sylvestre, c’est qu’il y a un arrêt de justice qui a été rendu public par la Cour suprême qui me donne droit de propriété sur mon domaine du Fleuve Congo. Donc, c’est ça la chose particulière. J’avais acquis ce domaine pour le consacrer à l’œuvre de Dieu et l’œuvre de Dieu doit s’y faire. Il n’y a pas d’inquiétude à partir de l’instant où la justice a tranché. C’est un arrêt de la Cour suprême qui annule tout et qui casse tout sans autre de procès».
Selon le prophète des Nations, les huissiers de justice descendront sur le terrain, dès le début du mois de janvier 2025, pour notifier officiellement la décision de la Cour suprême aux occupants illégaux appelés à se plier à la décision de justice, en libérant les parcelles de terrain qu’ils occupent illégalement. Il leur est demandé de prendre toutes les dispositions pour retirer leurs biens et partir. Autrement, la contrainte sera exercée pour les obliger à libérer le domaine qu’ils occupent illégalement.
Urbain NZABANI