La Conapepco (Convention nationale des promoteurs des écoles privées du Congo) section de Brazzaville, a tenu son 5ème congrès ordinaire, samedi 11 février 2023, à Brazzaville, sous le thème: «L’apport des écoles privées à la révisitation du système éducatif congolais», sous la direction de Marcelin Ngankima, délégué de Brazzaville, qui a présidé les travaux. A l’issue de ce congrès, Julien Mviri a été reconduit à la tête du bureau exécutif départemental, pour un nouveau mandat.
Le 5ème congrès de la Conapepco Brazzaville a mobilisé les promoteurs du secteur éducatif privé et leurs partenaires, à savoir le Ministère de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, l’Inspection du travail et du commerce ainsi que la police administrative. Ils se sont ainsi mobilisés pour la réussite du prochain congrès national prévu dans les prochains jours, après des échanges rassurants. «Ces assises ont eu des enjeux importants, parce qu’il fallait bien regarder les différents documents, les examiner et les adopter, avant d’aller discuter au congrès national. Ce congrès de Brazzaville est très déterminant dans la mesure où la ville capitale donne le ton», a indiqué Marcelin Ngankima, délégué de Brazzaville, qui a présidé les travaux.
Après examen, le bilan du bureau exécutif de Brazzaville sortant, les documents du 5ème congrès national, que sont le règlement intérieur, le statut, le projet d’ordre du jour, le thème ainsi que le programme d’activités 2023-2027 de la Conapepco ont été adopté.
En effet, les promoteurs des écoles privées du Congo tiennent à ce que le prochain congrès national mobilise davantage les participants, afin qu’il soit une réussite. «Nous resserrons encore nos rangs, pour des victoires prochaines. La preuve en est que nous venons de tisser des relations encore avec l’extérieur, notamment le Gabon, le Sénégal, le Cameroun, le Benin et la RD Congo. C’est dire que nous avons donc des avancées. Il faudrait que nous arrivions à les conserver dans notre pratique et notre manière d’être au sein de la Conapepco», a indiqué Julien Mviri.
Les participants à ce congrès de Brazzaville ont, à en croire les organisateurs, tiré des enseignements importants de leur rencontre. Car, ils se sont retrouvés cinq ans après, pour débattre des problèmes auxquelles les écoles privées congolaises, en particulier celles de Brazzaville, sont confrontées. Ils ont eu des échanges fructueux avec les partenaires, non seulement avec les ministères de tutelle mais aussi avec la C.n.s.s (Caisse nationale de sécurité sociale), l’Inspection du travail, l’Inspection du commerce et la police administrative, par rapport à l’objectif que vise ce congrès, à savoir la modernisation de la Conapepco en matière pédagogique, avec l’inclusion du numérique, pour permettre aux élèves qui voudront poursuivre leurs études à l’étranger, ne soient pas pénalisés. C’est dans cette optique que la Conapepco a, au sortir de ce congrès ordinaire de Brazzaville, lancé un appel à l’union. «Bon nombre de promoteurs ne viennent à la Conapepco que lorsqu’ils ont des problèmes. Malheureusement, au lieu de venir eux-mêmes, ils envoient des représentants. Les vrais promoteurs des écoles privées, on ne les voit pas», s’est plaint Marcelin Ngankima. Notons que la convention a bouclé ses assises par le renouvellement des instances dirigeantes que sont le bureau exécutif départemental et la commission de contrôle et d’évaluation.
Achille TCHIKABAKA