Le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non-gouvernementales a organisé, du 28 au 29 septembre 2023, à la Maison de la société civile, à Brazzaville, un séminaire de formation et de renforcement des capacités des responsables des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits de l’homme. Clôturant ce séminaire, le secrétaire permanent, Céphas Germain Ewangui, a rappelé l’intérêt pour les o.n.gs de la société civile de «renforcer constamment leurs capacités pour accompagner les pouvoirs publics et la population dans la protection des droits de l’homme».

Le séminaire de formation initié par le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non-gouvernementales a permis aux participants de mieux cerner la notion de «défenseur des droits de l’homme». Ils ont consolidé leurs connaissances sur les outils nécessaires à l’exercice de leur engagement, en vue de garantir plus de professionnalisme et assurer une meilleure protection des droits de l’homme au Congo.
Durant deux jours, les séminaristes ont suivi une série de communications sur «la conduite d’une enquête en matière de violation des droits de l’homme»; «le mécanisme de plaidoyer», «la convention contre toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et quelles actions pour les organisations de la société civile dans la promotion du genre», etc.
Dans son allocution de clôture, Céphas Germain Ewangui a indiqué que cette formation est une occasion pour sa structure de réaffirmer son engagement en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme et des défenseurs des droits de l’homme. «Le Conseil consultatif de la société civile et des O.n.gs ne ménagera aucun effort pour multiplier, voire amplifier ce genre de formations, question d’amener progressivement, tous les acteurs de la société civile, à prendre davantage conscience des missions dévolues à cette composante et d’accroître leurs performances», a-t-il déclaré. Il a également rappelé l’intérêt, pour les O.n.gs de «renforcer constamment leurs capacités, pour accompagner les pouvoirs publics et la population dans la protection des droits de l’homme».
Par ailleurs, la situation des droits de l’homme dans notre pays est assez bonne. Les activités scolaires et judiciaires à tous les niveaux de la hiérarchie se déroulent paisiblement et en toute quiétude, encourageant ainsi un environnement politique favorable. Seulement, l’appareil judiciaire congolais doit intensifier ses actions dans le sens de «punir toutes les violences commises, quels que soient les auteurs», pour faire taire la rumeur selon laquelle, «dans notre pays, la loi ne frappe que les faibles».
Signalons qu’en organisant ce séminaire de formation, le Conseil consultatif de la société civile et des O.n.gs apporte sa pierre à l’édifice, «en veillant à ce que justice soit faite au Congo en faveur de chaque victime des violations des droits de l’homme sur la base des responsabilités individuelles dûment établies pour éviter de tomber dans le piège de la démarche globalisante».

Roland KOULOUNGOU

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