Le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non-gouvernementales que dirige Céphas Germain Ewangui, sous le patronage d’Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa, ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, a célébré en différé, mardi 29 novembre 2022, dans l’amphithéâtre du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, à Mpila (Brazzaville), le 33ème anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant, en présence d’Andrés A. Lopez, représentant adjoint de l’Unicef au Congo.
Instituée en 1954 par les Nations unies, la Journée mondiale de l’enfance est célébrée le 20 novembre de chaque année, afin de promouvoir le respect et les droits des enfants. A Brazzaville, elle a été commémorée en différé par le Conseil consultatif de la société civile et des organisations non-gouvernementales, sous le thème: «Société civile: plaidoyer et actions pour la promotion des droits de l’enfant». Une centaine d’élèves du primaire et du secondaire étaient présents à cette rencontre.
Céphas Germain Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non-gouvernementales, a justifié l’organisation de cet événement dans le but de contribuer au soutien des efforts des pouvoirs publics dans la promotion et la protection des droits de l’enfant. Pour lui, cette rencontre n’était pas une occasion de faire le procès de quiconque, mais une opportunité donnée «aux uns et aux autres, particulièrement aux leaders et acteurs de la société civile, de s’imprégner des différents instruments juridiques et politiques… à toutes fins utiles», a-t-il souligné.
Les acteurs de la société civile ont aussi été invités à s’approprier les différents outils mis à leur disposition à travers le P.n.d (Plan national de développement) 2022-2026, l’agenda 20-30 sur les objectifs du développement durable, pour défendre ou protéger l’enfant.
L’autre objectif de la rencontre visait à «renouveler ensemble les engagements de chaque partie prenante, quant aux efforts à consentir en vue de transformer, dans la mesure du possible, toutes ces nobles aspirations en une réalité sociale», a fait savoir Céphas Germain Ewangui.
Pour sa part, le représentant adjoint de l’Unicef a évoqué cinq principes directeurs qui sont à mettre en branle, pour permettre à la société civile congolaise de bien accomplir ses missions: l’engagement de renforcer les capacités nationales (pour une société civile formée et engagée); la redevabilité (l’Unicef renforce les capacités de la société civile, celle-ci s’emploie à travailler pour le respect des droits de l’enfant…); la gestion axée sur les résultats; la complémentarité et la rentabilité dans le partenariat entre les organisations de la société civile et les organisations des Nations unies en charge de l’enfance.
Pour mieux sensibiliser les participants au respect des droits de l’enfant, les enfants présents à cette activité ont eux-mêmes, à travers des scènes de théâtre, édifié l’assistance sur les différentes lois et conventions relatives à la promotion et à la protection de l’enfant, votées et ratifiées par le Congo.
Joseph MWISSI NKIENI