L’Algérie a entamé, mardi 31 décembre 2024, et pour la quatrième fois de son histoire, son mandat de membre non-permanent assurant la présidence en exercice du Conseil de sécurité des Nations unies, pour la période 2024-2025. Pendant son mandat, le pays entend accorder une attention particulière aux questions liées au Moyen-Orient, notamment à la situation en Palestine occupée et en Syrie ainsi qu’à la lutte contre le terrorisme en Afrique.

L’Algérie a débuté son mandat à la tête du Conseil de sécurité des Nations unies dans un contexte géopolitique mondial mouvementé, dont les enjeux sécuritaires nécessitent, plus que jamais, une action internationale intégrée, cohérente et coordonnée, avec comme objectif premier d’établir une paix internationale juste et durable. Ainsi, le Conseil de sécurité, garant du maintien de la paix et de la sécurité internationales, selon la Charte des Nations unies, est appelé à jouer un rôle décisif fondé sur les valeurs du multilatéralisme et les normes et principes du droit international.
Au cours d’une cérémonie officielle organisée au siège des Nations unies, à New-York, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a réaffirmé «l’engagement indéfectible de la diplomatie algérienne, à contribuer activement à la promotion des valeurs de paix et les vertus du dialogue, pour surmonter les différences et renforcer la coopération internationale». Il a indiqué que, durant son mandat, l’Algérie sera la voix des peuples opprimés et sous domination coloniale, pour réaliser leur droit à l’autodétermination, et œuvrera au renforcement du multilatéralisme, à la défense des normes et principes du droit international.
Pour sa part, le ministre algérien des affaires étrangères, Ahmed Attaf, a déclaré, lundi 30 décembre, lors d’une conférence de presse que le Conseil de sécurité discuterait de l’expansion des activités terroristes en Afrique et des menaces qui pèsent sur la sécurité et la stabilité des pays du continent. Notons que pour la quatrième fois de son histoire, l’Algérie fera partie du Conseil de sécurité jusqu’au 31 décembre 2025.

Roland KOULOUNGOU

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