Une convention de financement a été signée entre le Congo et la France, pour le projet de renforcement de l’adéquation formation-emploi, dénommé Projet Mosala (terme lingala signifiant travail). La cérémonie de signature de cette convention a eu lieu mardi 9 janvier 2024, au cabinet du Ministère de l’économie et des finances, à Brazzaville, entre le ministre de l’économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye, l’ambassadeure de France, Mme Claire Bodonyi, et la directrice adjointe de l’A.f.d (Agence française de développement), Mme Marie Dubuffet. C’était en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne, Giacomo Durazzo, et du ministre de la jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi Hugues Ngouélondélé.

D’un coût de 10,3 millions d’euros, soit plus de 6 milliards 776 millions de francs Cfa, le Projet Mosala est financé à travers le C2d (Contrat de désendettement et de développement). D’une durée de quatre ans et placé sous la maîtrise d’ouvrage du Ministère en charge de la jeunesse, ce projet vise à accompagner les jeunes congolais dans leur parcours d’insertion professionnelle et à couvrir les besoins des employeurs en ressources humaines qualifiées, notamment dans les filières clés de la diversification économique du pays, en réduisant les inégalités femmes-hommes en matière d’accès à un emploi de qualité.

Après la signature de la convention.

Il soutiendra l’insertion professionnelle d’au moins 5.000 jeunes dont 50% de femmes, par un accès facilité à l’information sur le marché du travail et à la formation dans des domaines porteurs, grâce à des appels à projets du F.o.n.e.a (Fonds national pour l’employabilité et l’apprentissage). A travers ce projet, les services publics de l’emploi et de la formation qualifiante seront renforcés et outillés pour mieux informer, orienter et accompagner les jeunes, diplômés ou non, vers un emploi de qualité. A ce propos, il est prévu l’ouverture des antennes sur tout le territoire national, pour atteindre tous les jeunes congolais.
Pour la diplomate française, le travail conjoint mené permettra à ce nouveau financement d’impacter positivement la jeunesse congolaise, en lui ouvrant davantage d’opportunités d’emplois. «Ces signatures marquent un nouveau temps fort de notre partenariat structurant, en cours depuis plusieurs années, en matière de développement humain, plus particulièrement dans le secteur de l’emploi, secteur si stratégique dans le cadre du P.n.d (Plan national de développement) 2022-2026», a dit Mme Claire Bodonyi, dressant le tableau peu reluisant de l’accès à l’emploi pour les jeunes congolais. «Les difficultés, pour les Congolais, d’accéder au marché du travail et à un emploi formel se sont fortement amplifiées entre 2015 et 2022. Ainsi, la part des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation a doublé et représente maintenant plus d’un tiers des 15-29 ans», a-t-elle souligné.
Saluant l’excellence des relations entre le Congo, l’Union européenne et la France, le ministre de l’économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye, s’est félicité de cet engagement du gouvernement français, en raison de sa contribution significative à la résolution de l’équation formation-emploi, qui constitue non seulement un des chevaux de bataille du gouvernement congolais, mais aussi un des axes prioritaires du projet de société du Président de la République, Denis Sassou Nguesso, «Ensemble, poursuivons la marche».
Jean-Baptiste Ondaye a, par ailleurs, appelé à une grande mobilisation de toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre de ce projet, pour garantir sa réussite. Il a exhorté particulièrement, les gestionnaires du projet à l’exécuter avec professionnalisme, dévouement et patriotisme.

Urbain NZABANI

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