Les experts du gouvernement et ceux des agences du Système des Nations unies (S.n.u) au Congo ont procédé à l’analyse et à la validation du rapport annuel des résultats de la mise en œuvre en 2024 du Plan cadre des Nations unies pour l’aide au développement (Undaf) et à l’identification des actions prioritaires pour 2025, visant à construire une économie solide, diversifiée et résiliente, prônant une croissance inclusive et un développement durable. Cette évaluation a fait l’objet d’un atelier tenu du 26 au 27 février 2025, à l’Hôtel Elbo suites, à Brazzaville.
Les travaux étaient ouverts et clôturés par Aimé Blaise Nitoumbi, directeur général du partenariat au développement au Ministère de l’économie, du plan et de l’intégration régionale. A l’ouverture, il avait à ses côtés, Henry René Diouf, représentant-résident adjoint du Pnud et à la clôture, Mme Adama Dian Barry, représentante-résidente du Pnud au Congo.
Cette revue, qui a regroupé des directeurs généraux, des directeurs des études et de la planification des administrations publiques, des représentants des organisations de la société civile, du secteur privé et des fonctionnaires des agences des Nations unies, a permis de faire le bilan de l’année 2024, en dégageant les forces et les faiblesses. Elle a permis aussi d’apprécier les leçons apprises pendant la mise en œuvre des projets et identifier les points à améliorer.
Les mécanismes de coordination et de pilotage mis en place ont permis d’améliorer l’impact des interventions des agences du Systèmes des Nations unies à travers un renforcement de la synergie et de complémentarité des actions des agences au niveau du Congo. Le cadre de coopération va s’aligner sur le P.n.d, afin d’aider le Congo à améliorer sa gouvernance, renforcer son capital humain dans la fourniture des services sociaux de base et créer un environnement favorable à la diversification économique.
Au regard des résultats obtenus, l’évaluation a permis de reconnaître les efforts fournis par les agences des Nations unies en 2024, dans l’exécution du P.n.d (Plan national de développement) 2022-2026. Pour les perspectives, les participants ont actualisé le plan de travail annuel conjoint de 2025, pour s’aligner aux priorités nationales, afin de se mettre en cohérence avec les priorités stratégiques.
La revue annuelle du cadre de coopération, un exercice obligatoire, fait partie intégrante du système de suivi et d’évaluation du plan-cadre des Nations unies pour l’aide au développement (Undaf), pour accompagner le pays dans ses efforts de développement, en vue de la réalisation des O.d.d (Objectifs de développement durable) et d’autres objectifs internationaux de développement contenus dans les plans d’actions des conventions et conférences internationales.
«Durant l’année 2024, les efforts conjoints nous ont permis de réaliser et d’avancer dans plusieurs domaines. Ces efforts illustrent pleinement notre engagement collectif en faveur d’un développement inclusif et durable. Toutefois, malgré ces avancées, il faut reconnaître que les défis persistent, notamment en matière de diversification économique, le renforcement du système éducatif et de lutte contre les inégalités basées sur les services sociaux de base. L’année 2025, qui est une étape charnière, car étant à une année de la fin du P.n.d et à cinq ans de l’Agenda 2030 sur les O.d.d, marquera une étape-clé, avec notre cadre de coopération, mais aussi l’élaboration d’une nouvelle analyse commune du pays, en vue de préparer le nouveau cycle de programmation», a dit Henry René Diouf, à l’ouverture des travaux.
Parmi les faiblesses, Aimé Blaise Nitoumbi a relevé «le manque de coordination des interventions, l’insuffisance des visites de terrain en ce qui concerne les projets pour toucher du doigt les réalisations, l’insuffisance de la mobilisation des ressources financières au regard des réalisations et des engagements financiers». Il a souhaité que «cette année 2025, année charnière, soit une réussite surtout dans nos évaluations».
Martin
BALOUATA-MALEKA